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UT4M 2019
Bienvenue sur mon blog.
Il n'est jamais trop tard pour s'y mettre ! N'ayant jamais pratiqué de sport, je suis venu à la course à pied par hasard l'année de mes 40 ans.
Comment on devient sportif sur le tard ?
Lire ici.
Ce blog n’a pas la prétention de me mettre en valeur.
Outre le côté archivages, il a pour but de donner envie à d’autres de se lancer, ou simplement de découvrir.
L’idée m’en a été donnée après mon premier défi « trail », en août 2008 (98 km autour du Mont Blanc - CCC), avec une énorme envie de partager mes impressions. Et petit à petit, j’ai pris autant de plaisir à « raconter » qu’à courir …
Mes 10 premières années de courses à pied : découvrez la rétrospective dans le détail ici.
N'hésitez pas à me rendre visite régulièrement et me laisser vos commentaires. Merci.
Bernard. (Bernard RONGVAUX, Virton, Belgique)

"On ne s'arrête pas de courir parce qu'on vieillit, on vieillit parce qu'on arrête de courir"

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mercredi 23 juin 2010

• La Trans AQ'

http://www.transaq.fr/

Lundi 31 mai au samedi 05 juin
Trail trans-aquitain, 220 km en 6 étapes.


Un de mes plus gros défis de cette année : la course par étape. si le trek au Maroc n'était qu'une répétition, cette fois, il s'agit bien d'une course. A aborder sagement !!
Objectif : rallier l'arrivée en relativement bonne forme.



La Trans AQ’ suit la côte aquitaine depuis le Nord vers le Sud
Le parcours est majoritairement en forêt (à 85%) et sur la plage, à marée basse autant que possible.
En forêt, ce sont surtout des chemins plus ou moins sablonneux, en fonction de l’état avancé de sécheresse, entre autres facteurs. Mais aussi, des sentiers stables, de rares pistes en béton ou goudronnées ( 5 à 10 % de la distance totale). Parfois des chemins marécageux. Contrairement aux idées reçues, il y a du relief, les chemins sont très souvent vallonnés !
La Dune du Pyla ( 115 m d’altitude) est au programme ainsi que quelques traversées de dunes pour relier plage et forêt.
En plein soleil de juin sur les plages et dans les clairières, à l’ombre dans les sous-bois.


Pour ma première expérience en course par étapes et en autonomie, je dois me préparer sérieusement. Pas tellement côté physique, car l’entraînement de fond est bien présent, mais bien côté pratique et organisationnel. Il faut tout prévoir : couchage, nourriture, hygiène, pharmacie, en oubliant le superflu, en privilégiant le plus léger et le moins encombrant. Tout doit tenir dans le sac à dos, complété pour l’occasion par sa partie « sac avant ». Le tout doit peser un min de 3,5 kg et un maximum de 7kg. Un sac complémentaire, avec la nourriture pour les 3 derniers jours, doit être au max de 3kg. Et les organisateurs ne rigoleront pas, ce sera au gramme près ! Tout est prêt sur papier et dans ma tête depuis une bonne semaine déjà, mais, comme à mon habitude, ce sera à la dernière minute, soit la veille du départ, que je me mettrai réellement à la tâche : TOUT peser , mettre sous sachet, nourriture par repas, par jour, étiqueter, tout caser dans le sac …soit un vrai petit casse-tête qui prend quasi la journée !!

Départ samedi 29 mai de Luxembourg, avec Isabelle, en train, direction Bordeaux via Paris. Parti sous le soleil, nous arrivons sous la grisaille !! Le réchauffement climatique, je l’imaginais autrement … ! Bon, tant pis, on fera avec, voire sans…le soleil.
Bordeaux St-Jean, nous suivons les consignes de Gérard (Gérard Caupène, l’organisateur) « …vous vous reconnaîtrez, vous aurez tous un air bizarre… ». Il avait raison, le bougre, je ne sais pas pourquoi, mais on a de suite vu qui participait à cette « expédition » !!
Transfert en car jusqu’à Montalivet, bivouac de départ.


Dimanche 30 mai.
Pluie, vent et grisaille nous accueillent pour cette première journée dans les Landes. Retrait des dossards, marquage à l’indélébile (pour ma part, car j’avais oublié de le faire à la maison …) du n° de dossard sur tout ce qui se trouve dans le sac ; cela m’a occupé une grosse demi-heure, relax en faisant déjà connaissance avec l’un ou l’autre concurrent.
Pesage des sacs : moment fatidique. Sac de course : 6, 460 kg, c’est bon ; sac d’appoint : 3,000 kg ; pile !! Ouf ! Dépôt de la valise.
Midi, déjeuner en bord de plage et rencontre avec l’équipe «Ensemble pour Chloé», Nadia, Michel, Jean-Luc et Olivier avec qui nous allons partager cette aventure pour la bonne cause. Très sympas, le courant passe de suite et nous passons l’après-midi ensemble en découvrant le but de cette association.
18h : briefing, suivi de la Pasta-Party, remise du road book de la première étape. A partir de cet instant, nous sommes en autonomie totale (sauf pour l’eau qui est fournie régulièrement : 1,5l matin et soir + à chaque ravitaillement). Et puis dodo, tous dans la salle des fêtes !! Ca promet, on ne va déjà pas dormir beaucoup ….Chaises, cartons, tout est bon pour jouer au SDF.


Lundi 31 mai.
Etape 1 : Montalivet / Hourtin - 31,1 km et 170 m de dénivelé (+ et -)
Réveillés tôt (lumière du jour à travers le toit transparent, circulation continuelle vers les WC, ….), petit déj, et attente. Le temps est couvert et frais, légère bruine et vent. Le départ est prévu à 10h, sur la plage. Mais comme tout le monde est présent et prêt, le départ sera donné quelques minutes plus tôt, afin de ne pas nous laisser « bêtement » nous refroidir. Cette fois, c’est parti !! Nous débutons par 3 km de plage qui nous ferons vite avoir chaud et tomber la veste.
Je prends gentiment mon propre rythme, en faisant pas mal de km seul, sans tenir compte des autres. Passage dans ces très belles forêts de pins des Landes, retour sur la plage ; forêt, piste cyclable, petits sentiers vallonné le long du lac et arrivée à la Maison forestière de La Gracieuse. Nous dégustons du sable profond et quelques jolies bosses pas très hautes. Le temps s’est amélioré au long de la journée, avec de belles périodes ensoleillées. Pour tout confort, nous avons le lac pour faire trempette et la petite lessive (brrrrr ! pas très chaude l’eau…suis frileux moi ! Mais j’en ai trouvé un aussi frileux que moi, pour une fois. N’est-ce pas Jean-Luc ?!), et notre tente déjà montée , « fleur » 11, l’EDEN (les tentes sont groupées en fleur, par 3, avec un seul gaz). Une bonne soupe et un peu de repos, il n’y a que cela à faire d’ailleurs ! Organisation dans les tentes : c’est un peu le foutoir chez tout le monde !! :-)
Nos deux équipes sont bien arrivées : Ensemble pour Chloé 1 avec Nadia, Jean-Luc et Olivier qui tentent le haut du classement et Ensemble pour Chloé 2 avec Isabelle, Michel et Bernard qui tentent de terminer raisonnablement chaque jour.
Classement : au général, je termine 70e sur 153 arrivés en 3h48’17 ; notre équipe 13e sur 20. Il y a eu 1 abandon.

En fin de journée, comme ce le sera chaque jour, débriefing de l’étape du jour, présentation de l’étape du lendemain et distribution du road book.


Mardi 01 juin.
Etape 2 : Hourtin / Lacanau océan - 38,6 km et 535 m de dénivelé.
Il a plu toute la nuit, mais le terrain est à peine humide. Je n’ai pas beaucoup fermé l’œil, ayant fait l’impasse sur un tapis de sol confortable ! Le temps est doux, couvert et sec. Départ à 8h30. Petits sentiers, bouchon …. Je modère ma foulée, en pensant à l’étape longue du lendemain (56km) qu’il faudra assurer. Un peu de marche dans les côtes et les passages de sable profond (nombreux….) où il est difficile de courir sans risquer de s’épuiser pour les jours suivants. Les bénévoles très sympas sont à différents passages sur le circuit, qui est très bien balisé. Difficile de se perdre. Pratiquement toute l’étape en forêt, mais que du sable sur tous les chemins, à part quelques passages sur pistes cyclables. Passage aux abords lac de Lacanau, avec une belle butte à franchir à quelques km de l’arrivée à la Maison Forestière du Lion. Mon état est correct, pas de bobos, pas de fatigue particulière. Certain(e)s ont déjà des pieds bien « cloqués ». Le soleil fait quelques apparitions bienvenues au bivouac. Débarbouillage à la …pompe (eau bien…froide !).
Les pieds de Nadia : que va-t-elle dévouvrir ?

Gérard Caupène, organisateur et Sue (fidèle traductrice) lors du briefing

Classement : au général, je gagne 6 places : 64e sur 149 arrivés en 5h14’31 ; notre équipe 12e sur 20. Il y a eu 2 abandons.

Notre bivouac s’organise : Michel transporte la quincaillerie et l’épicerie (un tas de trucs inutiles…), Olivier se charge de débarrasser les autres des repas excédentaires, Isa cherche toujours après un truc ou l’autre ou démêle ses sachets de thé, Nadia s’occupe de ses ampoules aux pieds, Jean-Luc tient son rôle de « relation presse », et quant à moi, je fourni la pharmacie !!


Mercredi 02 juin.
Etape 3 (longue) : Lacanau océan / Pointe du Cap Ferret - 56.2 km et 260 m de dénivelé.
Il y a encore eu quelques averses cette nuit. J’ai dormi par intermittences, faisant sans cesse la « rôtissoire » pour trouver une position « confortable ». La température est douce, le soleil est annoncé.
Départs en deux vagues à 7h30 et 9h. Les 60 premiers classés partent après le reste du peloton, pour que les arrivées soient le plus groupées possible. Je démarre donc raisonnablement et me retrouve très vite …3e de la course !! C’est la première fois que l’on me dit à un pointage que je suis 3e !! Provisoirement, bien entendu, mais pour une grosse partie de l'étape. L'avantage est de passer là où le sable n'est pas encore trop remué. Le soleil se pointe et la température monte, ce qui me réjouis, je n’attendais que ça ! Je fais pas mal de km seul, à mon rythme. Parcours assez roulant, beau passage le long d’un canal, avec chemins moins sablonneux; beaucoup en sous-bois ; une belle grosse côte bien ensablée pour freiner les ardeurs ; quelques « montagnes russes » où je me tape un bon « coup de barre », je marche pour récupérer, en m’alimentant pour rattraper du « jus » ; les premiers du classement nous rattrapent ; ça repart petit à petit ; ravito ; attaque d’une belle dune qui me coupe les pattes et fin d’étape avec ... 14 km de plage !! La fatigue est là, j’alterne marche et course, c’est long, mais j’assume et termine à mon petit rythme régulier au bord de l’eau, là où le sable est le moins mou, sans me faire doubler outre mesure. Les quelques dernières centaines de mètres sont très pénibles, on doit retraverser la plage, coup de frein dans le sable profond, mais superbe panorama de la plage du Cap Ferret et le bassin d’Arcachon!

Classement : bonne progression malgré tout : au général, je gagne 12 places : 52e sur 143 arrivés en 7h14’52 ; notre équipe 11e sur 20. Super !! Il y a eu 6 abandons.

Bivouac, beaucoup de vent, grand ciel bleu, plein soleil, l’océan juste à côté. La dune du Pyla juste en face, nous narguant, grosse difficulté de l’étape suivante, de nuit, jeudi soir. Magnifique couché de soleil sur l’océan, de vraies vacances, quoi !!


Jeudi 03 juin.
Etape 4 (de nuit) : Le Pyla sur Mer / La Salie Nord - 39,2 km et 690 m de dénivelé. Départ à 21 h.
Cette fois, c’est le grand soleil dès le matin. Journée de repos. Aucunes courbatures de l’étape d’hier, je suis très confiant, cela « passe » bien. Recharge du sac d’après le sac d’appoint, de nouveau pour 3 jours. Petits soins pour ceux qui sont concernés, faire ses repas, et farniente ! Mais s’il nous semble avoir beaucoup de temps devant nous, en fait avec toutes ces petites choses à faire, cela passe relativement vite.
Briefing : bonne nouvelle, l’étape sera raccourcie de 5 km, suite à certains chemins impraticables. Fin de journée, c’est le transfert pour l’étape de nuit, de l’autre côté du bassin d’Arcachon que nous traversons par petits groupes en zodiac, au départ d’une petite crique privée qui donne envie d’y rester ! Un bon petit moment agréable… Pic nic sur l’autre rive, détente, manger, attendre l’heure de départ. Il fait super beau. Quelques renseignements aux gens de passage qui se demandent que font ces « drôles de gens » …. 21h. Il fait encore clair. C’est parti. Première partie assez roulante, je me retrouve avec …. Nadia, puis Anne, les premières femmes. Ouf, pas un peu trop vite, moi? Peut-être ralentir un peu ….Puis, fin de la forêt, et se dresse immédiatement devant nous la fameuse dune du Pyla : un véritable mur de sable à gravir au ralenti, voire à quatre pattes, faire 3 pas pour en monter de 1, une véritable épreuve. Là, ça calme !! Arrivé au bout de cette montée ….et bien ça monte encore, le sommet n’est pas encore atteint. Ensuite, ce sont pratiquement 3 km de sable très mou, mais avec un coucher de soleil magnifique ! Quelques spectateurs (certains espérant trouver là un peu de tranquillité …en amoureux…) nous encouragent de bon cœur. Puis forêt, sous-bois, fougères, c’est bien roulant, avec pas trop de sable. Ma frontale en test (merci Yannick…) donne pleine satisfaction, faisant office de « longues portées » par rapport à certaines autres « loupiotes » (surtout pour ceux (…celles) qui n’ont pas été prévoyants en piles …n’est-ce pas Isa ?) . C’est très sécurisant. Surtout lorsqu’on entend au loin un bruit sourd …qui s’amplifie….pour déboucher au dernier moment sur….une station de pompage de pétrole !!! Je cours longtemps pratiquement seul, et par moment se forme dans le faisceau de ma lampe un léger brouillard de sable : je rattrape des concurrents. Ce phénomène se reproduit à plusieurs reprises, c’est très motivant. Les derniers km sont bien moins roulants que prévu, le sable et les côtes sont de retour. Finale sur une piste goudronnée, on apprécie pour une fois. Nous sommes alors à trois, le concurrent à ma hauteur me lance « Sprint ? », je répercute « Chiche ?», et c’est parti pour 150m de folie. Ca fait un bien fou, et je prends 10m d’avance.
Il y a un point d’eau pour se rafraîchir et se débarbouiller ; une soupe est offerte, génial ! Difficile de s’endormir de suite, il faut un peu décompresser…et trouver la tente !!

Classement : au général : 54e sur 141 arrivés en 4h51’12 ; notre équipe 11e sur 20. Il y a eu 2 abandons.


Vendredi 04 juin.
Etape 5 : Mimizan plage / St Julien en Born - 24,5 km et 303 m de dénivelé - Départ à 10h30.
Nuit courte, mais de qualité ! Debout à 07h30, car nous avons un transfert en car d’environ 01h15 jusque Mimizan, afin d’éviter et contourner un domaine militaire. Plein soleil ! La première demi-étape est bien roulante, et je me sens vraiment bien. Et cette euphorie me fait partir trop vite. La deuxième partie sera nettement moins facile, j’accuse un manque de punch et une légère gêne dans la jambe gauche; et toujours beaucoup de sable bien mou et bien profond. Il fait très chaud et je ne veux pas forcer outre mesure afin d’éviter une éventuelle blessure, nous sommes presque au bout de notre aventure. A quelques km, je suis en manque d’eau, ayant oublié de compléter ma poche à eau au ravito précédent. Heureusement, les « gentils organisateurs » avaient prévu le coup (vu la belle montée de la température) et un appoint d’eau bienvenu me rassure et me permet de terminer ma course valablement.

Classement : au général : 68e sur 138 arrivés en 3h20’44 ; notre équipe 11e sur 20. Il y a eu 3 abandons.

Côté bivouac, nous sommes dans un camping très bien équipé. Une bonne douche salutaire. Et nous avons le plaisir d’avoir la visite de Chloé et de sa petite famille : moment d’émotion, de présentation et de plaisir de pouvoir partager cette expérience.


Samedi 05 juin.
Etape 6 (et dernière) : St Julien en Born / St Girons plage - 26,6 km et 306 m de dénivelé. Départ à 9 h
Nuit douce, toujours cet inconfort au niveau des hanches, donc pas beaucoup dormi…(c’est sûr, la prochaine fois, j’aurai un « matelas » confortable !). A nouveau, plein soleil !! Dernière étape, étant déjà plus que satisfait de mon classement (inespéré, même…), je décide de la faire cool, en compagnie d’Isabelle et Gérard. Le terrain est bien roulant, moins sablonneux, chemins recouverts d’aiguilles de pins, bien souples, ombragés, passages en « montagnes russes ». La plage est en vue, plus que 3km. Déjà Isa avait accéléré légèrement le rythme, en vue de passer la concurrente devant. J’accroche, ça accélère de nouveau ; plage, sable mou, on prend une vague en plein dans les pieds, ça patauge, les pieds trempés, le sable qui colle, on tient bon ; plus que 200m, traversée de la plage sous les encouragements ; ça y est, c’est la fin de l’aventure, le dernier passage sous l’arche !!! Direction le buffet, une bonne bière, saucisson, fromage, applaudir les derniers arrivés, tout aussi méritants. Un bon petit resto en terrasse en bord de mer…Puis direction le camping, le bungalow, une bonne douche bien méritée, retrouver sa valise et se préparer ….à faire la fête !!
Un organisateur heureux !


Classement : au général : 64e sur 137 arrivés en 3h19’37 ; notre équipe 7e sur 17. Il y a eu 1 abandon.

Classement FINAL : au général : 55 e sur 137 arrivés - 27h49'13 - 7e sur 21 en V2M
Il y a eu 15 abandons en tout, un record « minimum ».

Ensemble pour Chloé 1 : 3e
Olivier Goudet : 18e
Jean-Luc Giraudoux : 32e
Nadia Vételé : 41e, 2e femme

Ensemble pour Chloé 2 : 11e
Bernard Rongvaux : 55e
Isabelle Michalak : 80e
Michel Picard : 109e

La journée s’est clôturée par la remise des prix, un bon repas et une soirée animée musicalement. Ces derniers bons moments ont été partagés avec la famille de Chloé, qui avait tenu à être présente à l’arrivée et à la soirée.
Ensemble pour Chloé !!



Toutes les photos ici (Bernard) et ici (Michel)




Mes félicitations particulières à Michel, pas habitué aux courses longues, ne bénéficiant que d’un entraînement tout relatif, et portant sur ses épaules le classement de notre équipe (c’est le classement du 3e qui est pris en compte) n’a pas démérité et est arrivé au bout avec détermination et régularité, nous assurant d’un classement plus qu’honorable !!

Pour l’anecdote, j’ai dû effectuer le voyage retour chaussé de mes baskets "course", je ne rentrais plus dans la version « ville », mes pieds ayant pris une à deux pointures supplémentaires…
Et les tellement redoutées « mouches plates », réputées si voraces, n’ont fait qu’une timide apparition, à notre grand soulagement, nous fichant une paix royale.

Bilan : une très bonne et belle expérience, même s’il y a toujours quelques petites choses à améliorer. Bonne gestion de l’effort, puisqu’aucun souci n'est venu perturber ma course. De plus, pour une première, je n’espérais même pas être classé aussi bien.

Très bonne expérience également et rencontre d’une équipe sympa , au travers de l’association « Ensemble pour Chloé », pour qui j’ai pris un réel plaisir, une réelle motivation supplémentaire, et que je n’hésiterai pas à renouveler à l’occasion. Tous mes encouragements et mon soutien à Christine et Stéphane (maman et papa de Chloé) et tous les gens qui les entourent.
Pour en savoir plus sur la maladie de Chloé et faire un don :
Site : http://perso.wanadoo.fr/ensemble_pour_chloe/
Blog : http://marathonpourchloe.blog4ever.com/

« Une superbe aventure de 220 km en six jours.
La Trans Aq', c'est avant tout une épreuve sportive, ô combien exigeante ! Si fraternité, amitié, aventure et ambiance sont les mots clés de cette course, il y est aussi question de plaies et de bosses, ou tout au moins d'ampoules et de crampes. Parcourir 220 km en six jours, en autosuffisance, avec tout son équipement (vêtements, sac de couchage…) et sa nourriture (pour trois jours) sur le dos, n'est en effet pas à la portée du premier venu.
Deux équipes composées d'Isabelle, Nadia, Bernard, Jean-Luc, Michel et Olivier, venus de Tours, de Perpignan, d'Île de France, de Belgique et du Luxembourg étaient à la Trans'Aq pour aider Chloé.
Par solidarité, pour recueillir des fonds et aider sa famille à financer un traitement qui s'élève à environ 30.000 euros l'année. Ils avaient tous promis d'aller jusqu'au bout. C'est un exploit sportif hors du commun !
Une équipe est montée sur le podium et Nadia est arrivée 2ème des féminines !
Chloé ne pouvait qu'être présente pour la dernière étape, ce samedi 5 juin à Saint-Girons !

Merci à vous tous Isabelle, Nadia, Bernard, Jean-Luc, Michel et Olivier d'avoir couru pour aider un peu plus Chloé dans sa quête de l'autonomie ! »


4 commentaires:

  1. Super compte rendu, j'avais l'impression d'y être. J'ai piqué certaines de tes photos.
    Je viens de noter l'adresse de ton blog pour l'envoyer à tous les autres.
    Je tenais personnellement à te remercier de nouveau pour avoir accepté de courir pour Chloé, et aussi de continuer à véhiculer un message. C'est trés touchant.
    Tu fais parti du club.
    MERCI ET BRAVO
    bonne continuation
    Sylvie et Jean-Luc

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  2. Nadia Vételé25 juin, 2010

    Super ton compte rendu,t'as fait très fort!!!!!
    Les 4 jours qui ont suivi le retour ont été très difficiles mais ça n'est rien a coté du bonheur que j'ai vécu avec toute l'équipe et autre coureurs et bénévoles ...a la transaq!Bisoux a Isabelle
    Nadia

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  3. Alain CARON28 juin, 2010

    Excellent reportage et bravo encore Bernard !!

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  4. Superbe reportage !!

    A quand le marathon des sables ?

    Ton parcours est impressionant depuis ce début d'année, vivement Chamonix, pour je l'espère terminer tous ensembles la saison dans la joie et la fête (autour de qques chopes !!!!)
    A +
    Denis

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