Bienvenue

UT4M 2019
Bienvenue sur mon blog.
Il n'est jamais trop tard pour s'y mettre ! N'ayant jamais pratiqué de sport, je suis venu à la course à pied par hasard l'année de mes 40 ans.
Comment on devient sportif sur le tard ?
Lire ici.
Ce blog n’a pas la prétention de me mettre en valeur.
Outre le côté archivages, il a pour but de donner envie à d’autres de se lancer, ou simplement de découvrir.
L’idée m’en a été donnée après mon premier défi « trail », en août 2008 (98 km autour du Mont Blanc - CCC), avec une énorme envie de partager mes impressions. Et petit à petit, j’ai pris autant de plaisir à « raconter » qu’à courir …
Mes 10 premières années de courses à pied : découvrez la rétrospective dans le détail ici.
N'hésitez pas à me rendre visite régulièrement et me laisser vos commentaires. Merci.
Bernard. (Bernard RONGVAUX, Virton, Belgique)

"On ne s'arrête pas de courir parce qu'on vieillit, on vieillit parce qu'on arrête de courir"

• AGENDA 2024 - • 2023 - • 2022 - • 2021 - • 2020 - • 2019 - • 2018
- • 2017 - • 2016 - • 2015 - • 2014 - • 2013 - • 2012 - • 2011 - • 2010 - • 2009

mardi 11 janvier 2011

• Comment on devient sportif sur le tard...

Je n’ai jamais réellement été en phase avec le sport.
J’ai toujours détesté les sports de ballon et de balle, ainsi que l’athlétisme !! Encore aujourd’hui d’ailleurs. Ne me parlez surtout pas de foot, je suis allergique !

A l’école primaire, je me souviens que je courais très vite dans la cour de récré, peu de mes potes arrivaient à me suivre. Je me souviens aussi avoir participé à quelques joutes sportives inter-écoles, où j’ai remporté plusieurs fois le 100m ; 3 médailles (datées de 1970-71, j’avais alors 10 et 11 ans) en témoignent encore aujourd’hui (ci-contre).

Plus tard, en secondaire, le seul moment que j’appréciais au cours de gym, c’était quand le prof nous envoyait courir en extérieur, là au moins on était tranquille. J’ai également pratiqué, en soirée, des cours de gym, mais c’était surtout pour être avec les copains et les copines (dont une certaine Florence…voir plus loin) ; je n’étais pas vraiment doué.
Une fois le permis voiture en poche, dès 18 ans, avec les copains on a beaucoup bidouillé sur les voitures et motos. Ce fut ma période «sports moteurs». Une course de côte en voiture (Renault 8 proto) pour découvrir, un peu de moto-cross en pur amateur et hors compèt’ (Honda 450 CR, quand même, pour les connaisseurs). Et surtout passionné de Formule 1. D’abord devant la télé, puis comme commissaire de stand au Royal Automobile Club de Belgique pendant 9 ans, ce qui m’a permis de côtoyer de grands noms du sport auto, avec en apothéose la responsabilité de la voiture victorieuse aux 24h du Mans en 1991 (Mazda 787B). Ceci pour la petite anecdote. De cette période est venue ma passion pour le maquettisme. Mais c’est une autre histoire…

Et, rétrospectivement, il me revient de ma période «service militaire» (mises à part les guindailles…) ces quelques rares bons souvenirs : le jogging obligatoire du vendredi fin de journée et 2 marches d’orientation où j’avais une prédisposition en lecture de carte pour ramener le groupe à la caserne (nombreuses ont été les «pertes», à l’époque…).

Mariage, boulot, maison, enfants….Séparation… En 20 ans, je n’ai jamais pratiqué de sport. Mais j’ai toujours été hyper actif, j’ai constamment la bougeotte. En 20 ans, je n’ai pris que 2 ou 3 kilos !

Année 2000. L’année de mes 40 ans. Un petit défi lancé par mon voisin (il se reconnaîtra s’il me lit…un Bernard aussi..), après quelques Orval (bière trappiste régionale, pour ceux qui ne le sauraient pas encore….Incultes, va !) : «Pas chiche de venir marcher-trottiner avec moi demain matin ?» Sitôt dit, sitôt fait (faut jamais me lancer de défis bêtes et ridicules …), un circuit de 5,5 km, en papotant. 2 fois par semaine. Une semaine …..Plusieurs semaines. Je trouvais cela super agréable, et j’ai surtout ressenti le bien-être que cela m’apportait. Puis, petit ennui de santé de mon cher voisin, je me retrouve seul. Une semaine…Mais le temps passe moins vite, même en me papotant à moi-même ! La semaine suivante, me remémorant mes «performances» (toutes relatives…) de ma jeunesse, je décide de me mettre à …courir ! A la sortie suivante, j’ai tenu … 500m ! Et j’ai cru ne jamais pouvoir récupérer mon souffle. Puis j’ai persévéré, ajoutant régulièrement 1 à 2 centaines de mètres. Mon bien-être et ma satisfaction ne faisaient qu’augmenter ! Il m’aura fallu 6 mois pour boucler les 5,5 km totalement en courant (une maudite côte à mi-parcours m’a donné du fil à retordre) (à l’attention des gens qui connaissent ma région : départ du complexe de Rabais, direction le refuge des Zigomars par la petite route, chapelle du Bon Lieu par le bois, retour vers Rabais par le chemin empierré).

Puis rencontre avec mon amie Florence (nous y voilà !), très sportive, prof de gym (au moins elle a persévéré, elle !) et son habituel «Alors, le sport ?» ironique, me connaissant bien… «Et bien…je cours», lui rétorquai-je ! Subjuguée, « Wouaaaahhh !! (si, si, elle a fait comme ça !) Mais c’est super ! Tu vas pouvoir venir aux « Allures Libres» ! Aux quoi ? Je n’avais aucune connaissance de cette manifestation, étant complètement novice en athlétisme. Et elle m’explique ce qu’est le CALG, Challenge des Allures Libres de Gaume. Je refuse dans un premier temps de faire des «courses». Puis sur son insistance, je me présente à la première course Allure Libre de la saison 2001, fin janvier, qui se déroule …pratiquement en face de chez moi ! Jamais, je n’avais porté attention qu’une fois par an il se passait quelque chose sous mes fenêtres !

Un peu gêné de me présenter avec mon petit short datant de l’école et ressorti du placard, de vieilles basket et un sweet coton publicitaire, je ferai cette première course quasi en marchant, avec d’autres voisins, en discutant. Grosse «réprimande» de Florence. 

2 semaines plus tard, à Châtillon, je me motive davantage et démarre…après tout le monde, bon dernier, la peur au ventre. Et ce ne fut que remontées et dépassements, pour finir dans la première moitié (135e /304), ce qui m’a motivé pour la suite.

Et voilà, la machine était lancée et ne s’est jamais arrêtée depuis. 3 sorties par semaine, pas une semaine d’arrêt (ah, si, traditionnellement entre les fêtes de fin d’année, les premières années). Jamais la «mécanique» ne s’est grippée, aucunes interventions du «technicien-médecin ou mécanicien-kiné» pour réparer quoi que ce soit. Une «machine» bien huilée (qui a dit « à l’Orval » ?? Non mais…) et bien rodée, progressivement, sans brûler les étapes.

Distance de 5 km la première année, puis 10 km, semi-marathon, marathon, plusieurs marathons, trails, ultra-trails, désert, courses à étapes…La progression n’a jamais cessé de se faire année après année, en fonction des rencontres, des opportunités, des défis lancés, sans jamais se prendre la tête, toujours en privilégiant le plaisir et la découverte ! Et petit à petit, par la force des choses et par nécessité, l’équipement et l’entraînement se sont améliorés et perfectionnés.