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UT4M 2019
Bienvenue sur mon blog.
Il n'est jamais trop tard pour s'y mettre ! N'ayant jamais pratiqué de sport, je suis venu à la course à pied par hasard l'année de mes 40 ans.
Comment on devient sportif sur le tard ?
Lire ici.
Ce blog n’a pas la prétention de me mettre en valeur.
Outre le côté archivages, il a pour but de donner envie à d’autres de se lancer, ou simplement de découvrir.
L’idée m’en a été donnée après mon premier défi « trail », en août 2008 (98 km autour du Mont Blanc - CCC), avec une énorme envie de partager mes impressions. Et petit à petit, j’ai pris autant de plaisir à « raconter » qu’à courir …
Mes 10 premières années de courses à pied : découvrez la rétrospective dans le détail ici.
N'hésitez pas à me rendre visite régulièrement et me laisser vos commentaires. Merci.
Bernard. (Bernard RONGVAUX, Virton, Belgique)

"On ne s'arrête pas de courir parce qu'on vieillit, on vieillit parce qu'on arrête de courir"

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mardi 21 août 2018

♣ Les 3000 du Queyras (F, Hautes Alpes)


Du 22 au 27 juillet 2018

Rando liberté en 6 jours

Après notre première expérience, très positive, en rando-liberté avec Visages l'an dernier (voir Les Gorges du Verdon), nous réitérons cette année avec les "3000 du Queyras".
Un sommet à 3000m par jour. En guise d'entraînement 1 mois avant notre grand défi de l'année : l'ultra tour des 4 massifs autour de Grenoble (UT4M). 
Afin de nous acclimater et nous habituer à courir en altitude (surtout en descente) et profiter des bienfaits d'un séjour en altitude (au-dessus de 2000-2200m).
Rendez-vous nous est donné à Mont-Dauphin gare, commune d'Eygliers.
Pour la petite histoire : "La place forte de Mont-Dauphin construite par Vauban à partir de 1693 fait partie des 12 sites majeurs Vauban inscrits en 2008 au Patrimoine mondial de l'UNESCO. Derrière ses remparts en marbre rose, vous verrez les casernes où vivaient les soldats de Louis XIV, les échauguettes sur l'à-pic où ils veillaient, la poudrière, l'arsenal où ils gardaient armes et poudre."
(Sce : http://www.montdauphin-vauban.fr/fr)

Nous arrivons assez tard, après 12h de route, vers 22h30. Quelle ne fut pas notre surprise d'être accueillis par un feu d'artifice !
"C'est sympa, mais il ne fallait pas...", pensa-t-on en rigolant.. Car nous sommes le 21 juillet, jour de notre fête nationale..Heureux hasard...
En fait, c'était juste pour la fête locale..

  • Jour 1 : aller-retour depuis Ceillac, pointe de la Saume
Montée au belvédère de Mourière par le bois du Moulin. Par la crête de Mourière, puis la crête de la Saume, on rejoint le sommet panoramique de la Pointe de la Saume (3043m). Retour à Ceillac par le même itinéraire. 06h30, 1400m D+

Un taxi nous emmène à Ceillac, départ de notre périple (alt 1640m).
Il est 11h quand nous nous mettons en route, il fait déjà chaud. Le temps de s'orienter, et c'est parti pour une belle ascension sur d'agréables sentiers. Après env 30min, une bifurcation nous pose problème, ça ne correspond pas avec la carte..Tant pis, nous prenons à gauche, la piste la plus praticable. Et au bout du compte, nous nous retrouvons...à notre point de départ !! Mince, ça commence bien...4,5 km pour rien.

Bon, on recommence. Carte, boussole...C'est reparti. Et cette fois, nous bifurquerons sur le bon chemin. Je n'ai toujours pas compris où nous nous étions trompés..Qu'importe.
En suivant scrupuleusement le topo-guide et la carte, nous arrivons au premier point, le belvédère de Mourière (2324m). Nous y marquons une pause déjeuner, avec une superbe vue, notamment sur le village de départ.





Il nous faut monter quelque part là-haut, mais sur l'autre versant...
Ensuite, nous continuons sur le petit sentier jusqu'à trouver une bifurcation : "repérer un sentier à gauche, Saume écrit en jaune (sur un gros caillou..) + cairn, en direction du sommet de la crête. Attention, cette intersection est discrète".
Et la photo jointe nous sera bien utile (comme d'autres plus loin..).
Une sente discrète....











 Une fois le sommet de la crête, suivre une trace que l'on devine au loin..Pas évident, car une fois qu'on est sur la trace, on ne la voit plus...































Au bout de cela, il nous faut prendre à gauche, au cairn, un sentier (une trace, quoi...) qui monte raide. Eh oui, effectivement, c'est raide...

Et nous voici arrivé à notre premier 3000: la Pointe de la Saume (3043m)
Un panneau nous met en garde de ne pas s'approcher du sommet, la roche est friable et il y a des risques d'éboulement. De plus, l'autre versant est une falaise abrupte. Bon, nous ne ferons pas les malins et restons sur nos gardes. De plus, il ne fait pas très chaud. Juste le temps d'apprécier la vue superbe et nous attaquons la descente.


Retour via une alternative, par le vallon de Pra Frances, un peu scabreux mais pas dangereux, et très joli.


Nous repassons par le belvédère, puis nous entamons la longue descente assez technique, en courant pour se faire plaisir et en guise d'entraînement.
Retour à Ceillac où nous passons la nuit.

TOTAL du jour : env 15 km - 04h30.


  • Jour 2 - Col des Estronques (2651 m) - Pointe des Marcelettes (2900 m) - St Véran  (2050 m)
Remontée de la vallée du Cristillan jusqu'au hameau de Rabinoux où on amorce la montée au col des Estronques. Du col, le sentier est tout en crêtes jusqu'à la cabane de Lamaron (2220 m) : Tête de Jacquette, crêtes de Jacquette puis de la Blavette, pointe des Marcelettes, Pic Cascavelier (2576 m), crête de Curlet. De la croix de Curlet, la vue sur St Véran est saisissante. Après être descendus à travers le bois jusqu'au pont sur l'Aigue Blanche, on rejoignt St Véran. 
06h00 - 1250m D+ - 1100 D-


Etape en ligne, nous changeons d'endroit. Nous partons un peu plus tôt, vers 09h15, pour profiter un peu de la fraîcheur. Nous traversons le village en direction du Villard, sur un chemin légèrement montant.


Puis la pente s'accentue à travers une jolie forêt de mélèzes, pour atteindre le Col des Estronques (2651m).



Pause paysages ...et alignement de pierres particulier


On ne se lasse pas des beaux paysages....
Nous quittons alors le GR pour suivre de plus petits sentiers en direction de la crête (comme la veille...) vers la Tête de Jacquette. Pause déjeuner. Nous suivons alors la crête, sans nous approcher trop du bord, vers le sommet de la Jacquette, marqué par un point géodésique IGN au sol. Nous sommes alors à 2900m, notre sommet du jour !


Un cairn particulier et fragile...

Bon appétit !!

Borne IGN
De là, nous continuons à longer la crête pour contourner la Pointe des Marcelettes, et rejoindre une brèche dans la crête. C'est par là que nous basculerons sur l'autre versant, via une pente raide. La descente se fera prudemment dans un premier temps.


Puis lorsque la pente s'adoucit, c'est le moment d'entrer en action et de se faire plaisir en descente !! Jusqu'à atteidre les premiers sapins et en passant par le Pic  Cascavelier.

On plonge alors dans la pente jusqu'à la Cabane de Lamaron (détruite par une avalanche en 2008) et sur le sentier balisé jusqu'en bas de la vallée.
Enfin, un beau chemin nous amène à La Chalp, fin de l'étape.
Un superbe gîte nous attend et une terrasse agréable et ensoleillée nous tend les bras. C'est le moment de se détendre et de siroter un remontant....



 Le soir, le repas sera pris dans une superbe salle voûtée, qui vaut le détour !

TOTAL du jour : env 18 km - 04h30



  • Jour 3 - Chapelle de Clausis (2300 m) - refuge Agnel (2580 m)
Nous rejoignons le pied de la Chapelle de Clausis  à pied ou en navette. La montée se fait ensuite par un bon chemin presque plat jusqu'au refuge de la Blanche. Puis elle devient plus raide pour rejoindre le col Blanchet (2897 m). Le sentier suit alors la crête pour atteindre le sommet de la Rocca Bianca. Puis en continuant sur la crête, vous passez au col de St Véran (2844 m) avant de rejoindre le second 3000 du jour, le pic de Caramantran (3025 m). Descente sur le col de Chamoussière (2884 m) puis le refuge Agnel. 
 07h - 1700D+ - 700D-


 Notre chemin passe par St-Véran, petit village typique qui vaut le détour.
Perché à 2042m d'altitude, Saint-Véran ne se contente pas d'être la plus haute commune d'Europe, c'est aussi l'un des plus beaux villages de France. Sa création est probablement liée à l'exploitation d'une mine de cuivre.  La plus haute commune d'Europe bénéficie aussi d'un ciel qualifié d'un des plus purs d'Europe : l'observatoire du pic de Château Renard et la maison du Soleil sont ainsi dédiés à l'astronomie...



Une" Croix de Mission"




Nous pouvons y prendre une navette pour rejoindre la  Chapelle de Clausis. Malheureusement, nous n'étions pas au bon endroit et le temps de rejoindre le bon emplacement en courant, nous avons vu démarrer le bus... Tant pis.
Nous rejoignons alors la Chapelle à pied par le grand chemin qui longe la rivière Aigue Blanche.




Nous montons alors le chemin vers le refuge de la Blanche, puis direction Col Blanchet (2897m). Le vent est assez frais...


De là, nous devons suivre la crête (on a l'habitude maintenant...) pour arriver à un petit col à 3000m, sous la Rocca Bianca (3060m). Premier objectif du jour L'ascension de la Rocca est réservée à des personnes averties et habituées à ce genre d’exercice. Nous nous contenterons d'admirer ce sommet en contre-bas.... 
Euh, non...D'ici c'est déjà très bien !!


C'est assez délicat, la progression n'est pas facile...Il reste des traces de neige...Nous ne sommes pas trop à notre aise...



C'est déjà très bien comme ça...

Ensuite, ce fut assez périlleux, difficile de trouver le passage..Il nous faut redescendre un peu, sur des plaques rocheuses glissantes, puis traverser des névés, en direction du Lac Supérieur. Ensuite ce sont des éboulis rocheux, sans trace, il faut suivre les cairns. Prudence !!


Nous descendons le long de la crête pour rejoindre le Col de StVéran (2848m). Ensuite direction le Pic de Caramantran (3025m), deuxième sommet du jour, dont nous ne ferons pas l'ascension, nous le contournons par le sentier un peu en-dessous. On a déjà assez donné pour aujourd'hui.....Nous rejoignons alors le Col de Chamoussière (2884m). Là se trouvent  des inscriptions faites de pierres.



Nous prenons enfin la direction du col Agnel, pour rejoindre le refuge du même non , sur des pentes caillouteuses et assez raides, où nous pouvons courir un peu. Fin de l'étape (alt 2580m).





TOTAL du jour : 22km - 07h00

  • Jour 4 - Pain de Sucre (3208 m)
Courte montée au col Vieux (2806 m), avant l’ascension du Pain de Sucre (3208 m), superbe belvédère sur le Viso (3841 m) tout proche. On repasse ensuite par le col Vieux pour une traversée sauvage vers la brèche de la Ruine et le lac d’Asti (2925 m). Ici débute la réserve intégrale du Viso, royaume des chamois et de la Salamandre de Lanza. 
 05h30 - 800mD+



 Nous démarrons après que tous les marcheurs soient partis, ainsi que les ânes, que nous allons rattraper un peu plus loin.

 Une courte montée jusqu'au col Vieux (2806m), histoire de s'échauffer. Ensuite, nous prenons la direction du Pain de Sucre qui se dresse devant nous.
"Quoi, on doit monter ça ??"
"Ben...euh...oui, apparemment.."


Le topo-guide indique de prendre le sentier par la gauche. Petite précision avant de monter "Attention, l'ascension du Pain de Sucre n'est à entreprendre que par bonnes conditions météo.
Après de longues hésitations et de recherches, nous ne trouvons pas ce sentier. Mais bien un petit qui part par la droite. Nous nous engageons sur celui-là et entamons l'ascension. C'est raide, étroit et très très instable. C'est de la roche très friable qui part en de multiples petits cailloux tranchants. la montée est très lente et avec une infinie prudence, jusqu'à un point où la trace se perd...Pourtant, on aperçoit des randonneurs plus haut...Finalement, on décide de faire demi-tour pour trouver cette autre trace vers la gauche.


En fait, nous n'avions pas été assez loin et nous trouvons le départ de l'ascension. C'est reparti, cette fois sur une trace mieux marquée, mais jalonnée de nombreux rochers, marches, tours et détours... Céline n'est pas à son affaire...



Elle montera jusqu'à son maximum possible (un peu le tournis ....), tout près des 3000m, ce qui est déjà très bien, bloquée par une grande dalle qui semble infranchissable.



Je décide de continuer, contourne cette dalle et retrouve une petite trace, mais il faut être très prudent.
Pour atteindre enfin le sommet, avec une vue magnifique à 360°, sur le Piémont Italien, le Mont Blanc et le Mont Rose !! Alt 3210m, le maximum de notre périple !! Ce sont des randonneurs au sommet qui me prennent en photo. Sympa !




Je ne tarde pas, car le ciel s'assombrit. Je redescends par le même chemin (pas le choix, il n'y a que celui-là ...), jusqu'à rejoindre Céline, puis sur notre trace de montée, jusqu'au pied de cette énorme massif impressionnant, au Col Vieux.




De là, nous bifurquons vers la droite, en direction de la Brêche de Ruine. Nous sommes dans la réserve naturelle du Mont Viso.
Il nous faut encore remonter un peu, via quelques névés, puis passer la Brêche, pour descendre sur l'autre versant jusqu'au lac d'Asti, au pied de l'imposante moraine du glacier fossile (sans glace) d'Asti.




La moraine du glacier
Alors que nous faisons notre pause repas, le ciel s'obscurcit et une averse de grêle nous tombe dessus. Une ouverture dans un rocher nous servira d'abri, le temps de l'averse.


Retour par le même chemin, col Vieux, puis notre refuge Agnel pour y passer une 2e nuit.
Mais , en attendant le repas du soir, nous nous faisons le col Agnel tout proche, histoire de se faire plaisir.(frontière italienne)




TOTAL du jour : 12 km - 05h00


  • Jour 5 - Pic Foréant (3081 m) - Abriès (1550 m)
Montée au Col de l’Eychassier (2965 m), une belle crête conduit au Pic Foréant (3081 m). Nous descendez par les lacs Foréant et Egorgéou. On rejoint finalement l’Echalp, dernier hameau habité de la haute vallée du Guil. Court transfert à Abriès.
 05h30 - 450D+ - 1200 D-







Cette fois, nous disons au-revoir au refuge Agnel. Nous continuons notre chemin...
Le départ est le même que la veille, mais nous bifurquons à gauche avant d'atteindre le col Vieux, en direction des lacs de l'Eychassier. Nous ne ferons pas la première ascension (col de l'Eychassier 2965m), le Pain de Sucre de la veille nous a  suffi...Nous observons au loin une colonne de randonneurs qui monte...



Nous nous dirigeons vers le lac Foréant. Malgré tout, nous tentons une partie de l'ascension de l'Eychassier, jusqu'à mi-hauteur, juste pour voir... Le chemin en haut, le long de l'arête, refroidi Céline..

Nous rejoignons alors le GR de notre circuit, pour débouler, en courant cette fois, jusqu'au lac suivant, Egorgéou, et les ruines des anciennes bergeries où nous faisons notre pause. 
Un rien plus haut se trouve le lac de Baricle, que nous allons découvrir, sur les traces fraîches de chamois, que nous ne verrons malheureusement pas...Mais bien un troupeau de moutons sur l'autre versant..



Coucou, les moutons...
Cette fois, le chemin est bien roulant, le long d'une gorge, avec quelques passages techniques. Tout en descente, avec des pentes diverses. Nous nous régalons à courir.. Nous traversons une forêt de mélèzes et longeons la rive droite du torrent du Colombier, pour rejoindre, plus bas, la vallée et la rive gauche du Guil. Nous arrivons alors au bourg de l'Echalp (alt 1700m).







Là, le gérant du gîte doit venir nous récupérer vers 16h00. Sauf qu'il n'est que 14h...Évidemment, en courant, on a gagné pas mal de temps. Sur le voucher figure le num de téléphone, j'appelle. Et, bien sympa, le gérant vient nous chercher de suite. A peine 20min plus tard, nous sommes pris en charge. Direction Abries pour le repas et la nuit. Nous avons le temps de flâner et de visiter un peu ce petit village.




TOTAL du jour : 16km - 05h10



  • Jour 6 - Le Grand Glaiza (3293 m) ou Pic Malrif (2906 m)
Départ par le Chemin de Croix, vers le hameau abandonné du Villard. Après une portion de faux plat, le sentier monte en lacets bien tracés et en pente raide jusqu'au lac du Grand Laus. Après une pause, on entame le dernier raidillon qui mène au Pic du Malrif. On suit enfin la crête aux Eaux Pendantes pour arriver au point culminant de la semaine, le Grand Glaiza (3293 m). La vue s'étend sur l'ensemble de l'Arc alpin : Mont Blanc, Mont Rose, Grand Paradis, Mont Viso, Ecrins…
Retour à Abriès.
06h - 1050 D+ - 1200 D-

Dernier jour de notre périple en Queyras.
Le temps est au beau fixe, nous démarrons pas trop tard, 09h.
L'étape commence par une grimpette, le long du "chemin de croix", ça promet.... Plus loin, nous passons à hauteur de l'Oratoire de Notre Dame des 7 Douleurs !! Direction ensuite le Malrif, hameau abandonné, dont une partie est en cours de réhabilitation.

le Chemin de Croix

chapelle du Chemin de Croix
vue sur Abries


Oratoire de Notre Dame des 7 Douleurs

hameau de Malrif

chapelle du hameau
Nous continuons notre ascension dans l'alpage, parmi les mélèzes. Notre chemin est coupé par un énorme troupeau de moutons et brebis qui redescendent un peu dans la vallée. Impressionnant !!




Le temps d'admirer cette petite transhumance et que le chemin se libère, nous poursuivons vers les torrents des Bans et du Pré Levier, jusqu'au petit pont qui nous permet de traverser le torrent de Malrif.

Ensuite, le GR monte dans une pente assez raide jusqu'au lac du Grand Laus (alt.2580m).





Petit coin de paradis, où nous marquons une large pause repas et détente. Nous observons l'un ou l'autre baigneur qui se risque dans cette eau limpide, mais très froide...Brrrrrrr...Pas pour nous, merci !
Là, nous devrions encore aller bien plus haut, à la pointe du Grand Glaiza (3293m), qui devrait être le point culminant de notre séjour. Mais, les déambulations en ligne de crête ne ravissent pas trop Céline. Nous nous "contenterons" alors de poursuivre le sentier qui longe le lac et monter jusqu'au Pic du Malrif (alt 2906m), ce qui est déjà très bien !! Un grand névé barre le chemin, il nous faut le traverser.





le lac  vu d'en haut...

Nous redescendons par un autre sentier technique et bien agréable, en courant, pour rejoindre le lac.

De là, normalement, nous devons rejoindre Abries par le chemin de la montée. Mais, pour changer, nous nous dirigeons vers le village de Aiguilles. De beaux petits sentiers techniques, tout en descente. Nous chutons alors de 1200m de dénivelé, sur environ 6km. Un régal !




Oui, c'est là-bas, tout en bas...
 Large pause à Aiguilles, charmante petite cité !





Bon, maintenant, il nous faut rejoindre Abries, 6km par chemin et route. Notre navette démarre à 16h10.
Tranquillement d'abord, via la petite route, c'est tout plat... Sauf que, un peu plus loin, elle est fermée à toute circulation, même piétonne, un gros éboulement averc glissement de terrain s'y est produit récemment. Il nous faut contourner via le chemin supérieur, transformé pour l'occasion en route de déviation...Elle grimpe assez sec , puis en balcon. C'est très étroit et il y a pas mal de circulation alternée...On perd un peu de temps.  Nous rejoignons ensuite le chemin prévu, qui s'avère assez long. Il nous faudra faire le forcing sur la fin pour aller récupérer notre bagage au gîte et se rendre au point de rendez-vous pour le bus. Ouf ! On termine sur le fil...

TOTAL du jour : 25 km - 06h00

Direction Mont-Dauphin, via Château-Queyras,  pour la dernière nuit et récupérer notre véhicule.

Château-Queyras


Fin de l'aventure.
Au total, nous aurons fait 108km, 7460m D+, 7620 D-

Le dernier soir, nous sélectionnons une bonne adresse à Guillestre, juste à côté. Superbe cité à visiter.
Nous mangerons dans un endroit magique, historique, Napoléon Bonaparte y aurait séjourné...










Nous y croisons également une étrange brouette...

Nous apprendrons par le journal local, qu'il s'agit d'un personnage qui parcourt 700km pour la bonne cause (maladie de Charcot)


Nous découvrons dans ce même journal que le week-end où nous repartons se déroule, juste à côté, à Vars, un trail ! Ah, si on avait su, on aurait prolongé un peu, on avait l'entraînement !! Bon, il nous faudra revenir un jour, le parcours doit valoir la peine...

Une superbe région, des passages à couper le souffle, voire un peu périlleux à certains endroits !! Des paysages magnifiques avec une météo clémente.