23 au 28 juillet 2017
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Randonnée / Verdon
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4 jours / 4 de marche -
Niveau 3 (sur 5)
A la frontière des Alpes et de la Provence, les eaux impétueuses du Verdon ont creusé au cours des millénaires, le plus grand canyon d’Europe (35 km de long et jusqu’à 700 m de profondeur). Entre 500 et 1400 m d’altitude, à travers forêt et garrigue, en bordure de falaise ou au fond des gorges, vous découvrirez toutes les facettes de ce site unique. Le soir, vous ferez étape dans de petits villages perchés au charme typiquement provençal.
A la frontière des Alpes et de la Provence, les eaux impétueuses du Verdon ont creusé au cours des millénaires, le plus grand canyon d’Europe (35 km de long et jusqu’à 700 m de profondeur). Entre 500 et 1400 m d’altitude, à travers forêt et garrigue, en bordure de falaise ou au fond des gorges, vous découvrirez toutes les facettes de ce site unique. Le soir, vous ferez étape dans de petits villages perchés au charme typiquement provençal.
Nous testons pour la première fois cette formule "liberté" pour découvrir cet endroit majestueux du sud de la France. Logement en gîtes, transfert des bagages, topo-guide, cartes détaillées (au 1/25000, avec des
points repères se rapportant au topo-guide, ainsi que le tracé du
parcours du jour.), tout est bien prévu. Seuls les pique-niques du jour sont à notre charge, mais pour quelques euros seulement, l'auberge peut les préparer.
Reste à voir sur le terrain comment ça se passe....
Reste à voir sur le terrain comment ça se passe....
Après un voyage assez long ( 920 km), nous arrivons à Rougon, lieu de notre rendez-vous. Mais comme la randonnée commence réellement le lendemain, nous avons choisi le logement un peu plus bas, pour cette première nuit, au pied du début des gorges, au lieu dit le "Point Sublime". Petite auberge sympa (en fait, il n'y a que ça, et le point de vue).. Avec une vue "sublime" sur l'entrée des gorges !!
auberge du Point Sublime |
Point de vue sur le couloir Samson, l'entrée des Gorges |
1er jour : Chasteuil - Rougon, temps de marche estimé 03h00. (lundi 24 juillet.)
Il nous faut remonter au point de rendez-vous, au petit village de Rougon, village accroché à un éperon rocheux qui culmine à 930m (env 85habitants), via une petite route sinueuse.
Là, notre voiture stationnera les 4 jours. Un taxi nous emmène à 09h vers un autre petit bourg, Chasteuil (alt 900m, env 13 hab), lieu réel de départ de la rando. Une route très sinueuse et surtout très étroite.
"Comment on fait pour se croiser ?""On se débrouille, on discute...on prie surtout pour que ça n'arrive pas" :-)
De là, nous rejoignons le GR4, en direction du col et du plateau de Suech (alt 1246m). Le plateau est une immense étendue de prairie de fauche. Prairie bien roussie avec la canicule de cet été. D'ailleurs , le soleil tape fort.
A l'amorce de la descente en lacets, via une piste rocailleuse, nous avons une vue plongeante sur le petit village de Rougon et son éperon rocheux avec ses ruines perchées.
Pour cette première étape, sans difficulté, nous avons parcouru 8km en 02h. Même si ce n'est pas le but premier, nous n'avons pu résister à courir sur certaines portions, histoire de se faire plaisir. Mais, surtout, nous profitons un maximum des superbes panoramas qui nous sont offerts !! Nous prenons le temps....
Direction notre gîte, le Mur d'Abeilles, où nous sommes attendus pour passer la seconde nuit.le Mur d'Abeilles (des ruches en bois encastrées dans un mur de pierre) |
Pause à la terrasse qui surplombe cette vallée.
Installation dans notre chambre, petite sieste (on est là pour se reposer aussi...). Puis, il nous faut combler le temps de l'après-midi. Nous descendons (à pied, cette fois, via un charmant petit sentier en lacets) jusqu'au Point Sublime pour profiter de ce magnifique point de vue. La veille, le jour tombait et la visibilité était déjà moins bonne.
Là, se trouve une stèle érigée en l'honneur de Isidore BLANC, le premier à avoir exploré les gorges en 1905.
De là, j'aperçois un panneau qui indique "Bergerie de Faucon du Père Guy Gilbert" !! Wouahh, le Père Guy Gilbert habite ici tout près ?? !! Go, on y va ! Je sors ma carte IGN et me repère. Il nous faut descendre la petite route départementale sur env 4 km. Pas l'idéal, mais on fait gaffe, surtout dans les nombreux virages.
La Bergerie est ouverte, et on s'aventure discrètement. En fait, le Père Gilbert y tient une ferme, aidé par des groupes de jeunes de passage. Une boutique propose des produits de la ferme, ainsi que les livres et recueils de Guy Gilbert. Malheureusement, nous arrivons en pleine "mission" de nourrissage des animaux et le "Père loubard" n'est pas très accessible donc. J'aurai juste eu le temps d'aller le saluer et lui serrer la main.
Nous remontons via un petit sentier et une prairie bien pentue, qui nous ramène sur la route à l'entrée du village.
La place principale, avec sa mairie, est décorée en vue de la fête locale du dimanche suivant.
Logement dans un petit gîte assez rustique, mais confortable.
Ici, le topo-guide préconise d'emporter une lampe frontale et une veste chaude pour la traversée des tunnels.
Nous partons assez tôt, pour profiter de la -relative- fraîcheur du matin, en tout cas sur la première partie de cette étape.
Comme le préconise le guide, nous redescendons via le chemin de muletiers jusqu'au Point Sublime. Un peu plus bas, nous empruntons à nouveau le GR4 pour longer les falaises en contrebas du point de vue.
Ce chemin nous amène tout au fond des gorges, au bord du Verdon. On en profite un peu...
en haut, le petit point jaune, c'est un alpiniste ! |
Via un pont métallique, on accède à l'entrée du couloir Samson. Ce couloir est constitué de marches taillées et d'escaliers qui aboutissent au premier tunnel.
Ces tunnels sont le témoin d'un aménagement hydro-électrique qui visait à "canaliser" les eaux du Verdon. Commencés en 1905 à dos de mulets, ces travaux furent abandonnés en 1909.
Le premier est le tunnel du Baou, long de 650m. Il comporte plusieurs ouvertures -sécurisées- à flanc de falaise qui forment des puits de lumière. A chaque fois, la vue y est splendide sur les falaises (où s'accrochent quelques téméraires escaladeurs...) et sur le Verdon, dont le niveau est très bas, qui accueille quelques amateurs de canyoning.
Vu la chaleur qui règne cet été, nul besoin de veste chaude, mais plutôt le plaisir de prendre un peu de fraîcheur :-)Nous enchaînons sur un 2e tunnel, tunnel de Trescaire, moins long celui-là, 115m.
S'ensuit un petit sentier en balcon, environ 10-15m plus haut que la rivière. Surplombé par des falaises de 300m de haut, où nous apercevons quelques vautours qui tournoient (si, si, c'est vrai!). Là, j'aperçois soudainement une boule, couleur pierre et sable clair, qui bouge : c'est un mouton sauvage ! Céline ne me crois pas, elle n'a rien vu en passant. Nous faisons demi-tour, pour effectivement le revoir, mais très farouche, impossible de l'approcher, même avec une croûte de pain.
Et un 3e tunnel, non praticable celui-là ( il comporte encore les rails des wagonnets qui servirent à son percement) doit être contourné par un escalier métallique, puis un autre escalier taillé dans la roche.
Cela nous amène au début du célèbre sentier Blanc-Martel. Le panneau mentionne : "Passages difficiles et dangereux sur 13km, sans échappatoire. Réservé aux randonneurs équipés et expérimentés" ! Le ton est donné !
Au-dessus de nous, s'érigent les falaises de l'Escalès, haut lieu de l'escalade européenne, d'une hauteur de 300m.
Nous empruntons alors un sentier à flanc de falaise, quelque peu en bruyères, qui donnent un peu d'ombre et de fraîcheur, une cinquantaine de mètres en surplomb du Verdon. Nous avons tout le loisir d'admirer l'ampleur du site tout autour de nous !
Le sentier s'élève alors dans la roche, devient plus technique, avec des mains courantes pour sécuriser. Nous passons dans la "Baume aux chiens", sorte de grotte creusée par la rivière, qui a dû probablement abriter des "préhistoriques".
On ne s'en lasse pas !!!! |
Plus loin, on bifurque à droite, dans une brusque élévation dans les rochers, vers la "Brèche Imbert", qui se passe en empruntant un escalier métallique très raide, à plusieurs paliers, qui comporte en tout 252 marches ! Impressionnant. Là, nous croisons des randonneurs...du dimanche, qui s'aventurent sans trop savoir ce qui les attend plus loin, à mon avis.. !!
De là-haut, la vue est imprenable sur le défilé des gorges et ses falaises !!
Ensuite, c'est un sentier en pente douce jusqu'à un carrefour qui donne la possibilité d'une "option" : faire un aller-retour jusqu'à la "Muescla", soit le mélange des eaux de la Bau qui se jette dans le Verdon.
10min, aller, et pareil au retour, plus une pause déjeuner d'1h, histoire de se rafraîchir. C'est un endroit somptueux, mais assez "touristique" à cette saison. L'eau y est limpide et d'un beau vert émeraude.
Nous revenons vers notre carrefour, pour nous diriger vers "La Maline". Après un autre petit passage technique, c'est un sentier en sous-bois qui nous accueille. Puis, de nouveau du technique, jusqu'à un escalier métallique (moins long, celui-là), au "Pas d'Issane".
Dernière montée sur sentier en balcon (env 40min) dans la falaise qui s'adoucit de ce côté. Nous arrivons alors à notre but du jour : le chalet de La Maline (alt 900m) !!
le chalet est tout là-haut sur le versant opposé (tache blanche) |
Nous aurons mis 04h40 pour faire les 23 km de ce parcours.
Vue superbe, à flanc de falaise ! En terrasse, mais avec beaucoup de vent. Une pause s'impose: il y a de la bière. La bière des Gorges, blonde ou ambrée, nous goûterons les 2 ! Très bonne :-)
Gîte rénové depuis peu, chambre dortoir, que nous partagerons avec 2 autres personnes. Très confortable et bien équipé. Nous partagerons également la table avec tous les occupants, dont une bande de jeunes bien sympas.
Après une bonne nuit et un bon ptit-déj', nous voilà reparti pour cette 3e étape.
A la sortie du gîte, nous empruntons un chemin à peine marqué, une trace quoi. A travers les buissons et des petits sapins qu'on dirait décorés de petites boules. C'est rigolo...On s'élève petit à petit en longeant les gorges d'un peu plus loin, plus à l'ouest. Ce n'est pas balisé, c'est sauvage, mais c'est la seule trace. Le soleil va encore bien chauffer....
Il nous faut bien suivre les indications du topo-guide, tout en consultant la carte pour être sûr. Mais les indications renseignées se retrouvent bien sur le terrain (contourner la petite ferme, bifurquer au cairn, prendre une sente ascendante...). Pour arriver sur la petite route D23.
On replonge alors vers des gorges et des falaises, pour franchir le ravin de Mainmorte.
C'est impressionnant et spectaculaire. Passages pour randonneurs avertis !!
Nous arrivons à un col garni de chênes verts et de genévriers. De là, le sentier oscille aux alentours des 800m d'altitude, avec des vues magnifiques.
Il est conseillé de ne pas emprunter les sentes descendantes qui amènent sur des voies d'escalade au sommet des falaises !!
Vers le ravin suivant, le ravin Fernè, le passage est très technique, avec des mains courantes en bord de falaise et pierrier. Il vaut mieux ne pas être sujet au vertige!
Nous arrivons alors à mi-parcours, au parking du belvédère de "Maireste". C'est la fin de ce sentier.
Petit coup d’œil au belvédère, puis pause déjeuner.....
Ensuite, 500m de route, puis on emprunte un sentier ascendant dans la chênaie. C'est assez raide.
On contourne une arête rocheuse et on s'engage dans un autre ravin, le Brusc.
"Tu vois la falaise en face ? On va devoir passer au-dessus", dis-je en rigolant...
Et bien...ce n'était pas une blague, nous avons réellement dû le faire, via un passage relativement délicat...
Le sentier part alors dans la falaise, avec des ressauts rocheux. J'ai quelques hésitations, mais le marquage jaune est bien présent, c'est donc bien par là. Quasi de l'escalade....
On passe à flanc de falaise, dans la "baume du Brusc", et dans les escarpements jusqu'au sommet du ravin. Ouf !!
Nous débouchons alors dans une pinède, trouvons la ruine renseignée, et croisons le GR4 comme indiqué. L'endroit est particulièrement isolé, nous n'avons encore rencontré aucun autre randonneur...
Ici, il nous faut être très attentif aux indications : balise rouge et blanche, 50m, aire de pique-nique, traverser la piste forestière, long virage.... Faut pas louper le coche, mais c'est assez précis.
En pleine forêt de hêtre et d'épicéas, nous marquons une pause bien méritée, et profitons de ce lieu calme qui invite à la sieste....
Nous reprenons alors la longue ascension de cette piste, qui se termine à l'horizontale et se rétrécit. "Contourner le sommet du Barbin (alt 1200m), et à l'amorce de la descente, le paysage s'ouvre sur de superbes panoramas", précise le guide. Et, ouf, c'est effectivement très beau. Si on s'est quelque peu éloigné des Gorges, que l'on aperçoit au loin, le panorama n'en est pas moins splendide.
Il ne nous reste plus qu'à descendre, assez longuement, en trottinant, sur le village de La Palud, via un petit sentier bien rocailleux. Un plan du village nous est fourni pour trouver notre gîte. Notre premier réflexe est une terrasse accueillante pour une bonne glace et un grand coca. Mérité non ? :-)
Nous avons mis 04h40 pour faire 18km.
Nous avons mis 04h40 pour faire 18km.
La Palud-sur-Verdon (env 320 hab), très beau petit village, avec son église Notre-Dame de Vauvert, bâtie en 1870. Son clocher, inscrit aux monuments historiques, date du XIème siècle. Aussi le château dont la période de construction se situe entre le XVII et le
XVIIIème siècle, est également inscrit aux monuments historiques.
Notre gîte se situe en face de l'église. L'accueil y est particulièrement sympa. Nous serons les seuls à y loger. La propriétaire nous mijote alors un bon petit repas. Nous aurons le dortoir pour nous tout seuls...Et comme les autres jours, nous y retrouvons nos bagages qui nous suivent....C'est magique ! Et bien pratique, surtout.
C'est toujours sous un ciel bleu que nous entamons cette 4e et dernière étape.
Nous quittons le village par la route, pour ensuite bifurquer sur un sentier "balisé jaune", direction La Croix de Châteauneuf. Plus loin, le guide nous fait faire un crochet sur sentier pour recouper 2 fois la route départementale. D'ici, nous partons pour la variante du parcours (1h de plus) en direction du village abandonné, en ruine, de Châteauneuf-les-Moustiers. Pas de grosse difficulté pour y arriver, le terrain n'est pas très accidenté. Mais nous sommes malgré tout à un peu plus de 1000m d'altitude. Nous apercevons les ruines du village au sommet d'une petite colline.
Nous quittons le village par la route, pour ensuite bifurquer sur un sentier "balisé jaune", direction La Croix de Châteauneuf. Plus loin, le guide nous fait faire un crochet sur sentier pour recouper 2 fois la route départementale. D'ici, nous partons pour la variante du parcours (1h de plus) en direction du village abandonné, en ruine, de Châteauneuf-les-Moustiers. Pas de grosse difficulté pour y arriver, le terrain n'est pas très accidenté. Mais nous sommes malgré tout à un peu plus de 1000m d'altitude. Nous apercevons les ruines du village au sommet d'une petite colline.
Ce village, qui fut prospère (il a compté jusqu'à 600 habitants en 1836), fut peu à peu déserté, suite à la
disette qui pousse les jeunes à quitter leur terre pour le bas pays ou
fleurissent les industries et où ils entrent dans la fonction publique; la pénurie d’eau; la guerre de 14/18 qui tue 19 jeunes de la commune. Le dernier habitant quitte le village dans les années 30.
La volonté de ses habitants est de
garder le village comme témoignage du temps passé. Ce site restera donc
un lieu de mémoire pour faire connaitre et respecter la vie des gens du
haut pays.
On peut y voir, notamment, les ruines de l'église (14e siècle) et de 2 châteaux (château Vieux du 12e, et château Neuf du 14e). Ce devait être assez impressionnant !
Et même si on s'est bien écarté des gorges du Verdon, les paysages aux alentours, à 360°, restent magnifiques! Ici, tout est calme, pas un bruit ..... Tout est contemplation et recueillement....
Et même si on s'est bien écarté des gorges du Verdon, les paysages aux alentours, à 360°, restent magnifiques! Ici, tout est calme, pas un bruit ..... Tout est contemplation et recueillement....
" Traversez le village, descendez en direction du plus grand pylône EDF en bordure de crête, passez au pied des 3 petits pylônes rouillés. 20m en contrebas, vous trouverez le départ d'un ancien sentier de muletiers, marqué par un cairn en bordure de crête".
Là, on s'est un peu gratté la tête, puis avons suivi pas à pas les directives, pour effectivement déboucher sur ce petit sentier. Faut vraiment savoir qu'il est là, impossible à trouver par hasard !!
Nous le descendons, en lacets (env 15min), sous le couvert de la végétation, jusqu'à la petite route et le pont qui enjambe une petite rivière (la Bau, celle-là même qui se jette dans le Verdon à la Muescla - voir plus haut).
On remonte alors, sur route, l'autre versant, jusqu'à un gîte. De là, on emprunte un chemin qui part entre 2 haies de buis, en direction de la voie romaine, que nous trouvons un peu plus haut. Nous passons le torrent de Prau (avec très peu d'eau...) (alt 1150m), et bifurquons en direction de l'est, sur cette voie carrossable, en plein soleil, pour une assez longue ascension. Sur notre gauche, des falaises impressionnent ...
Nous sommes à peu près à mi-parcours, il est temps de se faire une petite pause. le seul point d'ombre est sous le couvert de petits buissons épineux....Mais bon... on fera avec.
Nous en profitons pour admirer la faune et la flore ...... :-)
Le chemin s'étire encore loin devant nous.
A la fin de cette côte, un panorama saisissant apparaît, dévoilant les reliefs des parcours des 2 journées précédentes.
A la bifurcation suivante (nous sommes à 1328m d'alt), nous prenons à droite, direction Rougon, pour rejoindre l'extrémité du plateau de Suech, et ensuite emprunter le même chemin que la fin de la première étape.
Nous rejoignons Rougon, et la boucle est bouclée !!
Nous retrouvons nos bagages, la voiture et le gîte Le Mur d'Abeille.
Nous bouclons cette étape en 03 bonnes heures pour 16km.
L'après-midi, nous partons visiter Castellane, à 20km au nord-est (en voiture, bien sûr..).
Perdu dans une nature aussi saisissante que sauvage, Castellane est une ville historique et animée au carrefour de la Route Napoléon et la route du Haut Verdon. Située à 724 mètres d'altitude Castellane se love dans un ravin du Grand Canyon de l'Europe. En s'y approchant on ne voit d'abord que son piton rocheux haut de 184 mètres surmonté d'une chapelle.
La vieille cité est entourée en partie par ses anciennes fortifications et on y accède par de vieux porches en pierre comme la Porte de l'Horloge qui comprend un beffroi coiffé d’un campanile en fer forgé ou la Porte de l'Annonciade, du nom d'un ancien couvent, située entre deux tours carrées. Le centre s'articule autour de la place Marcel Sauvaire et ses petite ruelles, certaines commerçantes d'autres plus secrètes, sont pour la plupart piétonnes. En flânant on découvre l’église Saint Victor du XIIe siècle qui présente des éléments d'architecture romane et gothique. Plus récent mais non moins intéressants est la Mairie de style néoclassique. (source: Tourisme à Castellane)
La route comprend une grande portion en balcon à flanc de falaise, avec le Verdon en contrebas. C'est magnifique et pittoresque!
Le lendemain, il nous faut "retomber sur terre" et reprendre la longue route du retour.....Snif..!
Que retenir de cette "aventure" ?
C'est un périple à recommander !!!!! Visage est parfaitement organisé, tout est parfait et bien coordonné, tant du point de vue administratif (tous les documents nécessaires et en temps utile) que pratique (topo-guide très précis et cartes détaillées). Des endroits sublimes, connus ou sauvages. Pour ceux qui aiment la rando "liberté" (sans la contrainte d'un groupe), c'est l'idéal.
Vivement la prochaine destination !!
Là, on s'est un peu gratté la tête, puis avons suivi pas à pas les directives, pour effectivement déboucher sur ce petit sentier. Faut vraiment savoir qu'il est là, impossible à trouver par hasard !!
Les pylônes en arrière-plan, en contre-bas... |
Ben oui, ça doit être par là... |
Nous le descendons, en lacets (env 15min), sous le couvert de la végétation, jusqu'à la petite route et le pont qui enjambe une petite rivière (la Bau, celle-là même qui se jette dans le Verdon à la Muescla - voir plus haut).
On remonte alors, sur route, l'autre versant, jusqu'à un gîte. De là, on emprunte un chemin qui part entre 2 haies de buis, en direction de la voie romaine, que nous trouvons un peu plus haut. Nous passons le torrent de Prau (avec très peu d'eau...) (alt 1150m), et bifurquons en direction de l'est, sur cette voie carrossable, en plein soleil, pour une assez longue ascension. Sur notre gauche, des falaises impressionnent ...
Nous sommes à peu près à mi-parcours, il est temps de se faire une petite pause. le seul point d'ombre est sous le couvert de petits buissons épineux....Mais bon... on fera avec.
Nous en profitons pour admirer la faune et la flore ...... :-)
Le chemin s'étire encore loin devant nous.
A la fin de cette côte, un panorama saisissant apparaît, dévoilant les reliefs des parcours des 2 journées précédentes.
A la bifurcation suivante (nous sommes à 1328m d'alt), nous prenons à droite, direction Rougon, pour rejoindre l'extrémité du plateau de Suech, et ensuite emprunter le même chemin que la fin de la première étape.
Nous rejoignons Rougon, et la boucle est bouclée !!
Nous retrouvons nos bagages, la voiture et le gîte Le Mur d'Abeille.
Nous bouclons cette étape en 03 bonnes heures pour 16km.
L'après-midi, nous partons visiter Castellane, à 20km au nord-est (en voiture, bien sûr..).
Perdu dans une nature aussi saisissante que sauvage, Castellane est une ville historique et animée au carrefour de la Route Napoléon et la route du Haut Verdon. Située à 724 mètres d'altitude Castellane se love dans un ravin du Grand Canyon de l'Europe. En s'y approchant on ne voit d'abord que son piton rocheux haut de 184 mètres surmonté d'une chapelle.
La vieille cité est entourée en partie par ses anciennes fortifications et on y accède par de vieux porches en pierre comme la Porte de l'Horloge qui comprend un beffroi coiffé d’un campanile en fer forgé ou la Porte de l'Annonciade, du nom d'un ancien couvent, située entre deux tours carrées. Le centre s'articule autour de la place Marcel Sauvaire et ses petite ruelles, certaines commerçantes d'autres plus secrètes, sont pour la plupart piétonnes. En flânant on découvre l’église Saint Victor du XIIe siècle qui présente des éléments d'architecture romane et gothique. Plus récent mais non moins intéressants est la Mairie de style néoclassique. (source: Tourisme à Castellane)
La route comprend une grande portion en balcon à flanc de falaise, avec le Verdon en contrebas. C'est magnifique et pittoresque!
Le lendemain, il nous faut "retomber sur terre" et reprendre la longue route du retour.....Snif..!
Que retenir de cette "aventure" ?
C'est un périple à recommander !!!!! Visage est parfaitement organisé, tout est parfait et bien coordonné, tant du point de vue administratif (tous les documents nécessaires et en temps utile) que pratique (topo-guide très précis et cartes détaillées). Des endroits sublimes, connus ou sauvages. Pour ceux qui aiment la rando "liberté" (sans la contrainte d'un groupe), c'est l'idéal.
extrait du topo-guide |
Vivement la prochaine destination !!
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