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UT4M 2019
Bienvenue sur mon blog.
Il n'est jamais trop tard pour s'y mettre ! N'ayant jamais pratiqué de sport, je suis venu à la course à pied par hasard l'année de mes 40 ans.
Comment on devient sportif sur le tard ?
Lire ici.
Ce blog n’a pas la prétention de me mettre en valeur.
Outre le côté archivages, il a pour but de donner envie à d’autres de se lancer, ou simplement de découvrir.
L’idée m’en a été donnée après mon premier défi « trail », en août 2008 (98 km autour du Mont Blanc - CCC), avec une énorme envie de partager mes impressions. Et petit à petit, j’ai pris autant de plaisir à « raconter » qu’à courir …
Mes 10 premières années de courses à pied : découvrez la rétrospective dans le détail ici.
N'hésitez pas à me rendre visite régulièrement et me laisser vos commentaires. Merci.
Bernard. (Bernard RONGVAUX, Virton, Belgique)

"On ne s'arrête pas de courir parce qu'on vieillit, on vieillit parce qu'on arrête de courir"

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mercredi 18 novembre 2020

🏃 Rando liberté : le trail de l'Esterel ( Agay-F)



20 - 21 - 22 octobre 2020


Pour changer un peu de la montagne, même si cela reste nos terres de prédilection, direction le sud pour emmagasiner un peu de chaleur avant d'affronter l'hiver. Et profiter de cette période "hors saison" délestée du flot de touristes.. C'est bien plus calme ...!!!
Rendez-vous en bord de Méditerranée, à AGAY précisément, à côté de Fréjus-StRaphaël. Non pas pour profiter de la mer, mais plutôt de l'arrière pays, dans le massif de l'Esterel. Même si c'est beau à voir, la mer,....les vallons nous parlent plus !
 
"La frange de l’Estérel aux couleurs écarlates plonge directement dans la mer turquoise de la Méditerranée entre Saint-Raphaël et Mandelieu, tandis que sa partie intérieure avance dans les terres du Var. Parc naturel classé, le cœur du massif est resté vierge, sans hameau ni village, abritant seulement quelques maisons forestières isolées. Autrefois, le relief tourmenté de cette montagne abritait des repaires de brigands.  Des routes forestières bien roulantes ou la foulée semble s’allonger d’elle-même aux petits sentiers secrets au fond des vallons sauvages du massif, vous découvrez  un massif côtier de toute beauté et particulièrement adapté à la pratique du trail.
Le massif de l'Esterel se situe entre Fréjus, à l'ouest, Mandelieu et Cannes, à l'est, la Méditerranée, au sud, et la RN 7, au nord. Le mont Vinaigre (ancien volcan) en est le point culminant (614 m).
Chacun de ses sommets offre une vue exceptionnelle.
Plusieurs grandes éruptions volcaniques ont donné naissance à ce massif composé essentiellement d'une roche pourpre : la rhyolithe ou porphyre rouge*. 
(......) Pendant les ères tertiaire (cénozoïque) et quaternaire, le soulèvement alpin fit basculer le massif dans la mer Méditerranée et la partie sud de l'Esterel partit à la dérive pour former... la Corse. "
 
* Les rhyolites ont été exploitées dès l'Antiquité pour la fabrication des meules pour les moulins à huile et à céréales. Des meules de rhyolithes de l'Esterel ont été retrouvées dans l'épave d'un bateau de type sarrasin, daté du Xe siècle.
Le porphyre rouge fut essentiellement connu et exploité durant la période romaine où il était une roche très prestigieuse, on en fit de grandes vasques, des sculptures, des colonnes monumentales, des sarcophages impériaux et des décors de placage.
Aujourd'hui, la grande résistance du porphyre a été mise à profit dans les ouvrages du plan Delta aux Pays-Bas, dans le tunnel sous la Manche, comme ballast de chemin de fer sur les lignes TGV, et comme composant résistant des routes asphaltées.
 
D'illustres personnages ont séjourné à Agay comme Guy de Maupassant ou encore Antoine de Saint-Exupéry, qui y épouse Consuelo Suncin de Sandoval. Le phare d'Agay fait d'ailleurs office de sépulture à l'écrivain.
La rade d'Agay, le cap du Dramont, le Rastel d'Agay (309 m), la plage du Débarquement sont inscrits au titre de l'inventaire des sites remarquables. 


Voilà pour l'histoire. Place à la découverte .....

Jour 1 : Direction le Dramont.
 


Cette première journée se déroule au bord de mer, le long du littoral mais n'exempte pas de montée.
Via Camp Long, le sentier offre des vues magnifiques et l'ascension jusqu'au belvédère de la Batterie, face au Sémaphore du Dramont (127m), permet de découvrir des paysages assez étonnants, le massif et sa féérie de couleurs et de contrastes, et une vue splendide sur la rade d'Agay.


Oui, même à cette saison, les lunettes de soleil s'imposent...😀 

 




Je suis étonnement et agréablement surpris du dénivelé présent sur ce bord de mer.
On contourne le massif en descendant vers le bord de mer. Plus loin, on aperçoit l'Ile d'Or. On la croirait sortie de la bd de Tintin (L'Ile Noire).
 


On arrive alors sur la plage du Dramont : plage du débarquement du 15 août 1944 et son mémorial.
 





Plutôt que de revenir sur nos pas comme le préconise le road-book, nous passons de l'autre côté de la voie ferrée pour faire une boucle qui nous ramène vers Agay par le massif et le village de vacances du Cap Esterel. De jolis et agréables petits sentiers, avec des vues splendides à chaque bosse passée !!

Au milieu, on aperçoit le Sémaphore du Dramont, et à droite l'Ile d'Or.
 
Résultat du jour : 12 km et 254mD+ / Belle journée chaude (20-22°C) et ensoleillée.
 

Jour 2 : Théoule-sur-Mer -Agay
 
  
 
 

Petit transfert en train jusqu'à Théoule-sur-Mer (env 30min). Le ciel est plus couvert et beaucoup de vent.
Petit cafouillage sur le premier km pour trouver le bon chemin. Puis on s'engage sur le chemin des Mineurs pour passer au pied du Rocher des Monges. Les sentiers sont très caillouteux, avec quelques passages assez pentus. On se croirait en pleine montagne !!
Ici, chaque petit passage "haut" porte le nom de "col" : on passe au col de Monges, col de Trayas et col de la Cadière (241m !). 
On va aller crapahuter dans le massif, là-bas, en face de nous !!



On adapte un peu le parcours prévu à notre forme du jour, càd qu'on ne fera pas tout. 
De la Cadière, nous bifurquons vers le Col Notre-Dame, via le  Sommet des Petites Grues (une belle grimpette !!) et la Crête des Petits Trayas. Vu la technicité des sentiers, il serait difficile d'y courir beaucoup ! C'est assez impressionnant !



 
Au Col Notre-Dame (358m), nous faisons notre pause ravito. 
Ensuite, direction la belle "bosse" devant nous : le Pic de l'Ours (488m). Une belle ascension.



On peut ne pas être très loin de la mer et se croire sur le "toit du monde" !! 😄

Et à chaque col, des vues époustouflantes !!!
De ce sommet, une belle descente jusqu'au Col des Lentisques (263m). Puis direction Col L'Evêque (160m), et la Sainte Beaume. 
Nous rejoignons alors le Plateau d'Anthéor via le col du St Pilon.



De là, nous nous dirigeons vers le Domaine du Rastel, qu'il ne nous reste plus qu'à traverser pour rejoindre notre point d'arrivée à Agay.
 


Résultat du jour : 21 km et 1016mD+ / Journée plus couverte et beaucoup de vent. 18°
 
 
Jour 3 : Mont Vinaigre
 
 

 

La première demi-heure étant prévue sur route (pas intéressant...), nous nous rendons en voiture au parking du Col de Belle Barbe (4km). De là, c'est assez roulant sur une petite route jusqu'au Col Mistral (1,6km). Ensuite ce sont des pistes assez larges et roulantes au fond de profondes vallées. 

Nous progressons en légère montée, le long de ruisseaux (quasi secs...), tantôt à droite, tantôt à gauche, avec des ponts comme repères (pont du Perthus (56m), des Cantines, du Pigeonnier..) via le ravin du Perthus. Au Pigeonnier, de drôle de rochers le surplombent...

On emprunte alors la Piste du Perthus, en légère montée constante, jusqu'au Col de l'Olivier (370m). On a progressivement une superbe vue sur le Mont Vinaigre, point culminant de cette région (618m) où se situent une antenne de télécommunication et une tour de guet contre les incendies.

D'ailleurs régulièrement le long des pistes se trouvent des citernes d'eau, apparentes ou enterrées, numérotées, qui servent aussi de repères. Du Col de l'Olivier, on bifurque sur le Route des Cols pour atteindre la Maison Forestière de la Duchesse (390m). Nous y croisons un autre rocher bizarre, qui semble nous regarder..... Bouhhhhhh !

De là, nous empruntons une alternative via un petit sentier super agréable et technique (normalement balisé GR..??) jusqu'à rejoindre notre itinéraire au Plan Pinet. 



Ensuite c'est roulant jusqu'à la Baisse de la Violette (362m). On suit alors normalement le balisage GR... Sauf qu'aucun marquage n'est visible... Bon, on suit la trace prévue sur notre carte... C'est bon, nous arrivons au Col des Suvières, qui n'est pas indiqué. Mais le repère donné "citerne SRL.20" est bien présent, nous sommes au bon endroit !
Nous suivons la trace de notre carte qui nous fait emprunter 2 alternatives à la large piste, via de beaux sentiers agréables à courir, dans la Réserve Biologique, et donnant de belles vues sur les vallées ! 
Dans la première partie de notre rando, nous sommes passés sur le chemin, là-bas en contre-bas ....

On passe à la Baisse de Mathieu, la Baisse de Grosse Vache (que de noms bizarres...!), tout en légère descente. Nous atteignons un peu plus loin le Col du Perthus, puis le Col du Baladou.
Ici, nous bifurquons sur notre droite pour rejoindre le Col Mistral et rapidement le parking du Col de Belle Barbe qui marque le point final de notre rando-course !!

Plus qu'à rentrer à notre bord de mer....


Résultat du jour : 23 km et 640mD+ / Journée d'abord couverte, puis ensoleillée. Peu de vent. 18-20°

Au retour, petit détour par St-Tropez tout proche. Cela aurait été dommage de ne pas en profiter. Même sous la pluie.....