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UT4M 2019
Bienvenue sur mon blog.
Il n'est jamais trop tard pour s'y mettre ! N'ayant jamais pratiqué de sport, je suis venu à la course à pied par hasard l'année de mes 40 ans.
Comment on devient sportif sur le tard ?
Lire ici.
Ce blog n’a pas la prétention de me mettre en valeur.
Outre le côté archivages, il a pour but de donner envie à d’autres de se lancer, ou simplement de découvrir.
L’idée m’en a été donnée après mon premier défi « trail », en août 2008 (98 km autour du Mont Blanc - CCC), avec une énorme envie de partager mes impressions. Et petit à petit, j’ai pris autant de plaisir à « raconter » qu’à courir …
Mes 10 premières années de courses à pied : découvrez la rétrospective dans le détail ici.
N'hésitez pas à me rendre visite régulièrement et me laisser vos commentaires. Merci.
Bernard. (Bernard RONGVAUX, Virton, Belgique)

"On ne s'arrête pas de courir parce qu'on vieillit, on vieillit parce qu'on arrête de courir"

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mercredi 22 décembre 2021

🏃 La 1418 Noctrail, Noyon (F) + la Corri'Roye, Roye (F)


Samedi 18 décembre 2021

 14 km - 325m D+





C'est à l'invitation de nos amis de Carlepont, dans l'Oise, Xavier Boulanger & Co, que je me retrouve à Noyon et Roye (dans l'Oise, à environ 100km au nord de Paris, près de Compiègne) en cette fin décembre. Comme en 2019. Et comme on n'a pas eu l'occasion de se revoir depuis cette foutue pandémie, pas question de louper ce déplacement !!
J'en profite également pour rendre visite à notre ami Jérôme (de Meyière), notre pétillant handi-sportif "porté" volontaire des premiers défis en Bécasine :  à Carlepont (2017 et 2018), la Solidaire (chez nous en 2017) et la Montagne de Reims (2018). De sacrés souvenirs !!!

Rendez-vous donc ce samedi 18 à Noyon. Petite visite de la ville, son marché de Noël et ses animations spécifiques.

Noyon, sa cathédrale Notre-Dame, la Bibliothèque du Chapitre, l'hôtel de Ville, le musée des Noyonnais,  ses remparts gallo-romains hors du temps et ses traces de la grande guerre font office de centre névralgique. 
 






 
Le  centre de course se situe au Stade Cœur de Picardie. A 5min en voiture de mon hôtel.. J'y suis dès 17h pour le retrait du dossard. Je parcours les listes : suis le seul Belge !!
Cause COVID oblige, aucune salle n'est accessible et tout se passe sous le préau, où il ne fait pas très chaud... Quelques degrés à peine, et un petit vent frisquet qui fait encore chuter la température ressentie. Brrrr..


 J'attendrai donc dans la voiture, comme beaucoup d'autres, le parking est juste à côté.... Briefing prévu à 18h15.
17h50, il est temps de se décider. Je m'équipe et me rends au préau. Je cherche désespérément mes potes Xavier et Thierry... Puis me souviens qu'ils avaient réunion de leur club et que probablement ils se rendraient au départ réel au centre ville.. Oui, départ  "réel", car depuis le stade, nous ferons un départ dit "en bulle", càd que nous nous rendrons en peloton jusqu'au centre ville, escortés par la Police et les vélos ouvreurs, pour y prendre le départ réel de cette course. L'arrivée étant bien prévue, elle, au stade.


Le temps s'étire, l'attente est un peu longue, dans ce froid un peu glacial... Briefing vers 18h35.. Puis, enfin, direction le centre ville, environ 1,5km en trottinant. Ouf, il était temps de se bouger, pour se réchauffer un peu et se mettre en jambes..


Départ "en bulle"


Je n'ai pas vu mes potes, probablement en première ligne, car ils visent un podium sur le 21km. Personnellement, je serai sur le 14km, préférant assurer. L'inverse de 2019...

19h00 : Cette fois c'est bien parti. Je suis environ milieu de peloton. Cela part relativement calmement, ce qui m'arrange bien. Pas question de me griller sur les premiers kms, comme la fois passée...
 
Petit tour en ville, puis nous remontons vers le Stade, et le bois. Je prends assez vite mon rythme, tout en grignotant petit à petit le peloton, mais sans avoir l'impression d'aller trop vite.
 

Mon rythme pris, je compte le tenir ainsi, sans accélérer, le plus longtemps possible. Le terrain est légèrement gras, pas trop glissant. Quelques plaques boueuses par-ci, par-là.. Côté profil, pas de grosses difficultés, les quelques  "côtes" sont en fait  des faux-plats montants, qui se courent. Bien que, beaucoup se mettent à marcher; j'en profite pour encore doubler, sans trop forcer. Les jambes sont bonnes, le souffle suit, ça roule bien.
Je dévale les 2-3 descentes, assez grasses, presque en trombe. Chaud devant, je passe !!
La majorité des chemins sont bien roulants, légèrement vallonnés. La seule difficulté, pour moi, réside dans la météo : un fin brouillard nous enveloppe et rend la visibilité un peu délicate avec la frontale. Je me concentre un max pour  bien poser les pieds, et surtout bien les lever pour ne pas trébucher !!  Pas question d'y faire la moindre photo....
Dans cette attitude, les kms défilent rapidement. Pas de longs cheminements monotone, on bifurque régulièrement et ça relance. C'est agréable.
J'aperçois les lueurs de la ville.. Déjà ! J'ai l'impression de n'avoir fait que 10 bornes...
Une belle descente, un peu technique celle-là, où je "cavale". Virage à gauche, on se rapproche. Je me sens bien, j'accélère.. Droite, puis droite encore, petite côte raide sur bitume, je l'avale sans difficulté. Suivie d'un petit "mur" en sentier. pas long, mais bien raide. Là, je marche, au forcing.. Passage en crête, je relance, puis descente de l'autre côté de la butte. "Attention, passage glissant".... Pas le temps de m'en rendre vraiment compte que déjà, je suis en bas en quelques enjambées. Virage en épingle à droite, on longe la piste d'athlétisme, je fonce !! 
Passage de la ligne finale à fond...

Ouf ! Quel bel effort et quelle bonne course. Un vrai plaisir, du début à la fin, me suis régalé ! En fait, je constate avec satisfaction que j'étais prêt pour faire le 21km...

Mais, une fois arrêté, il ne faut pas traîner pour aller se changer à la voiture, ça caille !! Pas de vestiaire, ni de consigne... Et pas le moindre point "chaud" sous le préau.
Pendant ce temps, Xavier et Thierry ont terminés leur 21km, respectivement en 1e et 3e place, en même pas 1mi d'écart ! !! Des bêtes, ces deux-là...


Nous devrons donc attendre les podiums, tout en buvant une bière, et en tentant de ne pas se congeler..

Comme à Hussigny le mois dernier, je termine premier dans ma catégorie, et je suis une nouvelle fois privé de cette première marche, les récompenses ne vont que pour les "masters", pas les autres catégories...
Dommage pour les organisateurs de n'avoir pas prévu de "points chauds", style parasols chauffants ou braséros, et une bonne soupe... Les coureurs désertent les lieux petit à petit, et une bonne partie des podiums, regroupant dames et hommes,  sont partiellement désertés...

 

 
1er et 2e du 14km - 1er (Xavier) et 3e (Thierry) du 21 km




Résultat : 01:22:54 - 46e/145  - 1e/3 en M5



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Dimanche 19 décembre 2021

 6 km
 
 
En fait, au départ, l'invitation consistait en cette corrida de Roye, à faire en Bécasine (www.becasine.be) , à l'intention d'une dame atteinte d'une maladie invalidante dont le mari est coureur. Cela lui permettrait de pouvoir "participer" à cette course. Ce qui est le but de cette action "bécasine". La NocTrail étant un "plus" de ce week-end...
 
Après une bonne nuit de récup', me voici à pieds d’œuvre de cette corrida, à Roye, 20km plus au nord de Noyon. J'y retrouve mes 2 compères de la veille qui ont les jambes un peu lourdes  😀. Non mais, quand même 😉


 

 J'arrive juste pour la course "enfants"...



 
 
Notre équipe : Thomas (fils de Xavier),  moi, Thierry, Martin (mari de Laetitia), Xavier et Laetitia dans le siège. 


 
Montage de la "machine", petit échauffement sur le circuit de 2km (à faire 3 fois donc..), afin de repérer les éventuels passages "techniques" (bordures, trous...).  Petit galop d'essai et de mise en jambes pour rassurer notre passagère.


Nous partirons en dernière position, en queue de peloton, afin de ne pas gêner trop les coureurs "sérieux"😀. On avait dit:  "Cool, en mode décrassage"...😉
Mais dès les premières centaines de mètres, le ton est donné et l'allure est plutôt "envolée". On double à gauche,  à droite...Attention la bordure.... Virages serrés....


La fin du tour comporte une montée à ne pas sous-estimer...
A chaque passage, la foule nous encourage massivement...




2e tour: pas de relâche, le rythme est maintenu... Ouf, plus l'habitude d'aller si vite, moi... Allez je m'accroche...
3e tour :  et ben non, l'allure ne faiblit pas.  Pffffff, ils sont fous... Je ne sais pas comment j'ai pu tenir ce rythme, surtout dans la dernière montée !! Heureusement qu'il n'y avait pas un 4e tour, j'aurais décroché !!





6 km en moins de 28min, soit du 04'39 au km. Il y avait longtemps que je n'avais plus couru aussi vite...👍




Laetitia fleurie et ravie !!

Petit colis "pasta party" offert à l'arrivée...

 
Résultat : 27':57:64 - 87e/210  
 
 Super week-end course et retrouvailles !!! Merci les amis !!
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Afin de "rentabiliser" mon déplacement et occuper mon temps libre, en grand amateur de vieilles pierres chargées d'histoire,  j'ai visité 2 monuments emblématiques de cette belle région.

Le superbe et imposant château de Pierrefonds.

http://www.chateau-pierrefonds.fr/
Un château réinventé. Construit à la fin du XIV° siècle par le duc Louis d’Orléans, le château est démantelé au XVIIe et se trouve à l’état de ruines lorsque Napoléon III décide d’en confier la reconstruction à l’architecte Eugène Viollet-le-Duc qui met en pratique ses conceptions architecturales pour en faire un château idéal tel qu’il aurait existé au Moyen Âge.
 










 
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Coucy-le-château.
 

Non loin de Soissons, se dressait jadis le majestueux château de Coucy qui fut l'une des plus remarquables forteresses de l'Occident médiéval. Il passa ensuite de propriétaire en propriétaire parfois peu précautionneux et devint une carrière de pierres. Au XIXe siècle, l’architecte Eugène Viollet-le-Duc tenta de réhabiliter les ruines du château.
La Première Guerre mondiale scella son destin à tout jamais.
Occupé par l'armée allemande dès septembre 1914, le château de Coucy jouissait d'une position stratégique privilégiée. Son donjon était, en effet, un excellent point d'observation.
En 1917, au moment du repli des soldats allemands, se posa la question de sa conservation. Fallait-il détruire l'édifice pour qu’il ne tombe pas entre les mains de l’ennemi ou le préserver ? Le Prince Rupprecht de Bavière avait demandé que le château soit épargné argumentant qu'un tel geste nuirait au prestige de l'Allemagne.
Cette requête ne fut pas entendue et, le 17 mars 1917, 28 tonnes de dynamite mirent à terre les 4 tours et le donjon.
 
S’il ne reste aujourd’hui que des ruines du château de Coucy, il suffit de s’y promener pour l’imaginer tel qu’il fut autrefois.