C'est à l'invitation de nos amis de Carlepont, dans l'Oise, Xavier Boulanger & Co, que je me retrouve à Noyon et Roye (dans l'Oise, à environ 100km au nord de Paris, près de Compiègne) en cette fin décembre. Comme en 2019. Et comme on n'a pas eu l'occasion de se revoir depuis cette foutue pandémie, pas question de louper ce déplacement !!
Rendez-vous donc ce samedi 18 à Noyon. Petite visite de la ville, son marché de Noël et ses animations spécifiques.
Noyon, sa cathédrale Notre-Dame, la Bibliothèque du Chapitre, l'hôtel de Ville, le musée des Noyonnais, ses remparts gallo-romains hors du temps et ses traces de la grande guerre font office de centre névralgique.
Cause COVID oblige, aucune salle n'est accessible et tout se passe sous le préau, où il ne fait pas très chaud... Quelques degrés à peine, et un petit vent frisquet qui fait encore chuter la température ressentie. Brrrr..
J'attendrai donc dans la voiture, comme beaucoup d'autres, le parking est juste à côté.... Briefing prévu à 18h15.
Le temps s'étire, l'attente est un peu longue, dans ce froid un peu glacial... Briefing vers 18h35.. Puis, enfin, direction le centre ville, environ 1,5km en trottinant. Ouf, il était temps de se bouger, pour se réchauffer un peu et se mettre en jambes..
Départ "en bulle" |
19h00 : Cette fois c'est bien parti. Je suis environ milieu de peloton. Cela part relativement calmement, ce qui m'arrange bien. Pas question de me griller sur les premiers kms, comme la fois passée...
Dans cette attitude, les kms défilent rapidement. Pas de longs cheminements monotone, on bifurque régulièrement et ça relance. C'est agréable.
J'aperçois les lueurs de la ville.. Déjà ! J'ai l'impression de n'avoir fait que 10 bornes...
Ouf ! Quel bel effort et quelle bonne course. Un vrai plaisir, du début à la fin, me suis régalé ! En fait, je constate avec satisfaction que j'étais prêt pour faire le 21km...
Nous devrons donc attendre les podiums, tout en buvant une bière, et en tentant de ne pas se congeler..
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Nous partirons en dernière position, en queue de peloton, afin de ne pas gêner trop les coureurs "sérieux"😀. On avait dit: "Cool, en mode décrassage"...😉
Mais dès les premières centaines de mètres, le ton est donné et l'allure est plutôt "envolée". On double à gauche, à droite...Attention la bordure.... Virages serrés....
La fin du tour comporte une montée à ne pas sous-estimer...
A chaque passage, la foule nous encourage massivement...
2e tour: pas de relâche, le rythme est maintenu... Ouf, plus l'habitude d'aller si vite, moi... Allez je m'accroche...
http://www.chateau-pierrefonds.fr/
Un château réinventé. Construit à la fin du XIV° siècle par le duc Louis d’Orléans, le château est démantelé au XVIIe et se trouve à l’état de ruines lorsque Napoléon III décide d’en confier la reconstruction à l’architecte Eugène Viollet-le-Duc qui met en pratique ses conceptions architecturales pour en faire un château idéal tel qu’il aurait existé au Moyen Âge.
Non loin de Soissons, se dressait jadis le majestueux château de Coucy qui fut l'une des plus remarquables forteresses de l'Occident médiéval.
Il passa ensuite de propriétaire en propriétaire parfois peu
précautionneux et devint une carrière de pierres. Au XIXe siècle,
l’architecte Eugène Viollet-le-Duc tenta de réhabiliter les ruines du
château.
La Première Guerre mondiale scella son destin à tout jamais.
Occupé par l'armée allemande dès septembre 1914, le château de Coucy jouissait d'une position stratégique privilégiée. Son donjon était, en effet, un excellent point d'observation.
En 1917, au moment du repli des soldats allemands, se posa la
question de sa conservation. Fallait-il détruire l'édifice pour qu’il ne
tombe pas entre les mains de l’ennemi ou le préserver ? Le Prince
Rupprecht de Bavière avait demandé que le château soit épargné
argumentant qu'un tel geste nuirait au prestige de l'Allemagne.
Cette requête ne fut pas entendue et, le 17 mars 1917, 28 tonnes de dynamite mirent à terre les 4 tours et le donjon.
S’il
ne reste aujourd’hui que des ruines du château de Coucy, il suffit de
s’y promener pour l’imaginer tel qu’il fut autrefois.