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UT4M 2019
Bienvenue sur mon blog.
Il n'est jamais trop tard pour s'y mettre ! N'ayant jamais pratiqué de sport, je suis venu à la course à pied par hasard l'année de mes 40 ans.
Comment on devient sportif sur le tard ?
Lire ici.
Ce blog n’a pas la prétention de me mettre en valeur.
Outre le côté archivages, il a pour but de donner envie à d’autres de se lancer, ou simplement de découvrir.
L’idée m’en a été donnée après mon premier défi « trail », en août 2008 (98 km autour du Mont Blanc - CCC), avec une énorme envie de partager mes impressions. Et petit à petit, j’ai pris autant de plaisir à « raconter » qu’à courir …
Mes 10 premières années de courses à pied : découvrez la rétrospective dans le détail ici.
N'hésitez pas à me rendre visite régulièrement et me laisser vos commentaires. Merci.
Bernard. (Bernard RONGVAUX, Virton, Belgique)

"On ne s'arrête pas de courir parce qu'on vieillit, on vieillit parce qu'on arrête de courir"

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mardi 1 juillet 2014

• Ardennes Méga Trail (AMT)


http://www.ardennes-megatrail.com

Samedi 28 juin 2014

93 km - 4800m D+



un profil qui fait frémir ! Brrrrrr....
"Ardennes.....4000m D+....mais où vont-ils le chercher ce dénivelé ? On n'est pas en montagne pourtant..".
Ce sont les réflexions que j'avais entendues lors de ma  participation à  la première édition de ce Méga Trail en 2010, qui ne faisait alors "que" 80km pour 4000mD+ (voir compte-rendu, arrêt au km 50).
"Plus cassant que le Mont Blanc" avait ajouté le vainqueur de cette édition à l'arrivée ! Le ton était donné.
Je repars en 2011 pour devenir alors finisher de ce trail très spécifique dont on parle déjà beaucoup...

L'idée resurgit cette année, et j'embarque ma Céline dans l'aventure. Moi sur le grand, elle sur le 54 km, déjà un beau défi !!
J'ai ce souvenir en tête des successions de montées-descentes abruptes pour la plupart, avec très peu de répit entre les coups. Je la prépare donc mentalement à cette difficulté. Une autre sera l'autonomie alimentaire totale, seule de l'eau est fournie aux ravitaillements. Une toute autre gestion de la course. Double défi donc ! 

Vendredi 27 juin. Nous arrivons en début de soirée, à peine 01h15 de route. Parking-camping juste derrière la salle, tout près de tout (wc, douches, départ...), le pied !! A peine le temps de monter la tente (bon, je sais la Queshua, ça prend 10 sec...), saluer notre collègue Trévire juste à côté (salut Fred...), que voilà une grosse averse orageuse qui nous tombe dessus. Le temps de filer à la salle pour le retrait des dossards et vérification du matériel obligatoire, que l'averse est passée. Bon, on ne traîne pas, un petit verre de rouge et hop, au lit ;-)

Serais-je privilégié...???? ou dans le top 10 :-))



ça ne peut pas faire de mal.....1 verre !

 Samedi 28 juin. Dès 03h30 du mat, ça remue déjà dans le camping. Vu qu'on est réveillés plus tôt que prévu, nous allons faire un tour au petit déj, c'est offert on va en profiter quelque peu. Le buffet bien fourni, nous resterons très modeste, car nous avions prévu notre gateau-sport maison; juste un petit café et un sandwich.



Bon, petite photo de famille Trévire (Trévire Trail Club) il est temps de rejoindre le sas de départ. Ça bouchonne déjà au pointage des puces. Nous entrerons à peine quelques minutes avant le départ ....
La météo est clémente, juste un peu frais; la pluie est annoncée vers 10h-10h30.
dans l'ordre : Fred, Bernard (moi,quoi !), Céline, Jean-Marc


05h00 : c'est parti au son de la cornemuse et sous les flambeaux. Tiens, j'ai l'impression qu'on part à l'envers...En fait, nous allons faire une boucle de quelques centaines de mètres, afin d'étirer un peu le peloton avant la première côte. Boucle qui ne servira pas à grand-chose, si ce n'est de former un gros bouchon au milieu du peloton et de voir passer à côté de nous les...premiers ! Puis, retour vers l'arche pour prendre le bon sens et attaquer la première difficulté.


voilà les premiers qui repassent....pendant que nous bouchonnons...

Difficulté qui sera en fait moins dure que je ne me souvenais. La belle bosse passe bien, et la relance se fait de suite au dessus, dans la brume. Le rythme me semble déjà bien soutenu. Fred est déjà bien devant (il avait terminé 10e au scratch l'an dernier). Assez rapidement la frontale devient inutile.



Soudain un encouragement ciblé venant du bord d'un chemin : "Allez Bernard...et Céline ! Bravo !" Il s'agit de Damien, un lecteur assidu et fidèle de mes récits. Nous le reverrons à plusieurs reprises...Merci Damien !

Se succèdent alors les petits sentiers, mono-traces, dévers. Mais aussi des chemins plus larges et roulants, je ne me souviens pas de tels passages sur mes précédentes éditions...Puis vient une belle montée comme on les attendait, suivie d'une descente assez technique dont on se régale, Céline et moi. Jean-Marc apprécie un peu moins, préférant plutôt monter. Mais déjà une autre belle côte se profile. J'aborde les montées calmement, préférant me défouler en descente.


ça va, ça se passe bien derrière ?? :-))





 A plusieurs reprises, nous avons traversé une petite route, avec à chaque fois des spectateurs et bénévoles qui nous encouragent. C'est motivant !!
"Allez la Belgique", au vu du drapeau qui flotte sur mon sac. Seules les allusions, incontournables en ce moment, sur nos "Diables" en coupe du monde m'irritent un peu, n'étant pas foot du tout. Mais bon, c'est de bonne guerre et je joue le jeu...(pas "hors-jeu" pour un sou....)

ne traînons pas, avant que mon corps ne m'use ;-)

Et nous voilà (déjà ....) au premier ravitaillement, à Haulmé, km 19, après 03h de course. Notre moyenne est d'un peu plus de 6km/h, un peu trop rapide d'après ma feuille de route (je table sur 5 - 5,5). mais bon, ça passe sans forcer, donc je me permets de continuer ainsi.
Court passage dans le village, pour bifurquer rapidement vers des choses à nouveau plus sérieuses. Une longue montée en caillasse nous attend,....

une cité oubliée dans la végétation... Un cas (non, pas Inca !)


 ....suivie d'un sentier sous fougères, des rochers et plaques de schiste, un point de vue sur la vallée et les belles "bosses" qui s'étendent au loin, des montagnes russes.




c'est impressionnant .....
...mais on passe sur le côté !

Puis c'est la descente technique vers le passage des 4 Fils Aymon, ses escaliers (et la rapide pause photo...), pour descendre à nouveau, vers Bogny et son ravitaillement dans la cour de l'aciérie.


photo reprise dans Esprit Trail n° 68, Compte-rendu de Xavier Boulanger  (voir article en bas de page)

marrants les bénévoles...



Km 26, il est 09h15, soit exactement 1h de bon sur la première barrière horaire. 10min pour s'alimenter et vérifier le niveau d'eau des poches.
Et nous repartons via.....l'usine que nous traversons. Plutôt surprenant et original.


chaud devant, le marteau-pilon !
 Passage sous le pont, puis escalader le talus, la grimpette raide en face qui donne accès au ....tunnel dans la roche, dont la sortie est bien boueuse. Le temps de prendre l'une ou l'autre photo, d'attaquer prudemment la longue montée qui suit, et je perds de vue Céline, qui se détache petit à petit. La voilà partie dans sa course.



ouh, ouh, y'a quelqu'un ??


S'ensuit une belle descente dans laquelle je rattrape et double Jean-Marc qui avait pris les devants. Je pensais suivre Céline jusqu'à la séparation des 2 parcours, mais essayer de la rejoindre maintenant pourrait mettre en péril la suite de mon aventure. Mieux vaut être sage et j'adopte alors mon propre rythme d'ultra long.

On plonge alors vers Monthermé, traversée de la cité, et remontée sur le vallon d'en face via une volée d'escaliers. Splendide vue sur la vallée, petits sentiers et de nouveau en pleine forêt.


une belle boucle de la Semoy


Km 34,5 c'est la séparation, il faut choisir : à gauche c'est le 93 km, et tout droit c'est l'échappatoire vers le 54 km, mais considérée comme abandon. Je fais mine d'hésiter auprès des bénévoles et bifurque au dernier moment vers la gauche. Dans ma tête, c'était bien clair depuis toujours, nulle question de changer !!
Il est 10h58 précises, soit quasi 6h de course. D'un coup, on se retrouve un peu seul, face à soi-même, il y a nettement moins de coureurs. Et la pluie a fait son apparition, d'abord timide, puis plus soutenue au fil du temps.


eh oui, c'est pas une blague !!

On continue à enchaîner les montées -descentes, en plus de traversées de ruisseaux. Et si la pluie mettra un certain temps à mouiller le terrain, les passages à gué ne traîneront pas à contribuer au refroidissement des pieds ! Mais la température reste correcte et douce,  agréable à courir.
Une longue et rude montée nous attend, sous fougères, traces et rochers. la vue au sommet est imprenable sur la vallée, cela en valait la peine. Et puis, avions-nous vraiment le choix ? :-)







wouah !! on vient quasi d'en bas, dis-donc !!

 Puis descente (attention, je double...), re-montée, passage en tunnel sous roche (mince, le drapeau frotte, je dois passer à 4 pattes), rochers avec cordes, petits sentiers souples, et petite descente vers le ravitaillement de Petite Commune.



attention, ça frotte, le drapeau ...



Km 40, 7h40 de course. Il est 12h40, la barrière est à 13h15. Je n'ai pas beaucoup de marge...
C'est l'endroit où j'ai décidé dans mon planning de m'accorder une vingtaine de minutes de pause casse-croûte (sandwich, dés de saucisson et fromage, 20cl de coca) et un peu de récup avant d'attaquer la suite qui se veut sévère. Mais la pluie tombe drue et nous sommes à l'extérieur (petit bémol, une tonnelle aurait pu être prévue...). Si bien qu'après 10 min, me refroidissant, je décide de repartir sans tarder.

Quelques centaines de mètres sur bitume, et puis c'est le virage à droite et l'attaque d'un gros morceau : la côte de Madacascar : 200m de dénivelé sur 400 m de long. Du raide !! Je l'aborde très sagement, ce n'est pas le moment de s'éclater les quadri. Avec une micro-pause à mi-hauteur.


ça n'a pas l'air comme ça, mais ça grimpe raide !!

 Elle s'adoucit vers le sommet, mais se prolonge sur la crête. Puis d'agréables petits sentiers nous amènent à une descente d'enfer, très glissante et raide, sans accroche, garnie de cordes en tous sens !! En fait cela en sera presque agréable, même en coupant les virages, sur les fesses, pour rattraper au vol la corde suivante.


assez amusant ;-) avec des mitaines, ça passe mieux, sinon gare aux brûlures.

 On passe alors sur la rive d'en face via le pont du chemin de fer. La pluie redouble d'intensité...On traverse Laifour, jusqu'à la gare. Pas de chance, c'est le moment choisi pour le passage d'un train. Mince, 30 sec de perdues ...:-))



pour un cheminot .... c'était organisé ??

 J'aborde ensuite, en solitaire, la montée suivante, perdu dans les hautes fougères, les rochers et ...tiens, des cordes !!

faut chercher un peu, mais il y a une trace....

Tout cela pour atteindre ce que je considère comme la partie la moins amusante et superflue de ce trail : environ 10 km de successions de longs chemins, plus larges, plus roulants et assez monotones. Dommage !
J'approche des 54 km, je pense à Céline qui devrait en terminer avec sa course. Transmission de pensée, quelques minutes plus tard, je reçois des nouvelles : "finisher en 08h47' et pas de nouvelles de Jean-Marc..."
Cela me donne du baume au coeur et un surcroit de volonté. Il me reste à ce moment  40 km à parcourir et une estimation d'environ 8 à 9 heures de course .....Ça va aller, ça va aller ....
Un peu plus loin, à une bifurcation, j'aperçois un coureur assis emmitouflé dans sa couverture de survie, l'air dépité, à côté d'un bénévole à la radio : c'est notre ami Fred, les quadri explosés, plus moyen d'avancer. Abandon ! Re-dommage (je pense que cela doit être son premier abandon).
Bon je me motive et repars de plus belle en alternant course et marche rapide sous la pluie sur ces longs passages, jusqu'au ravitaillement suivant, Anchamps, km 54.




La pluie s'était un peu atténuée, mais repart de plus belle. Le plein d'eau (c'est paradoxal, vu le temps...) sous la tonnelle (ah, bien !!). Je cogne un coureur au passage : c'est un autre ami, Thierry (UTMB, Diagonale, et j'en passe...)."Ben qu'est-ce que tu fais seulement ici ??"
"J'accompagne mon fiston pour gagner des points pour la Diagonale..."
"Ah, je me disais aussi ....Bonne course alors..."
Et les voilà partis gentiment. Finalement, je les rejoins une paire de km plus loin, toujours sur cette partie roulante et ch....!  On fait un bout de chemins ensemble. On traverse un lieu de commémoration de la guerre de 40, quelques croix blanches et un monument en font état.

NON ! pas question de stopper !!


eh oui, à la longue, la pluie fait son effet...





Puis je les distance dans une belle descente technique pour arriver au ravito des Hauts Butées au km 68. Il est 17h33 (barrière à 19h15). J'ai repris de l'aisance sur la limite.


Je décide d'enfiler les manchettes et la veste légère coupe-vent, en prévision de la soirée qui arrive et des probables quelques degrés que nous risquons de perdre.
Et c'est reparti vers une traversée de prairie d'abord, puis une belle descente encaissée, caillouteuse et bien humide. Je me régale en passant  2 coureurs plus jeunes, qui se mettent sur le côté en me voyant...
"On vous laisse passer, cela fait 3 ou 4 fois que vous nous doublez en descente, vous êtes bien meilleur que nous, respect" me lancent-ils !!

Mais en passant, l'un me signale que mon sac est ouvert et que je perd des trucs...Mince !!
Vite, il me remet mon sandwisch de réserve et me referme mon sac.
"Un grand merci les gars, c'est sympa"...C'est ça, l'esprit trail ...
Puis 200m plus loin, je suis pris d'un doute : et si j'avais perdu le pack de survie ??? Ce serait 30min de pénalité bêtement perdues. Je m'arrête et vérifie mon sac, ouf tout y est. Les deux gaillards m'ont repassé. Je me relance à leur poursuite, redépasse à grandes envolées....Je ne les reverrai plus avant bien longtemps...
et ça patauge...

Le temps de le dire et j'ai avalé les 6 km séparant les 2 ravitos.
Avant-dernière pause, maison forestière des Cerceaux, km 74. C'est à cet endroit que je m'accorde mon dernier sandwich et mes 20cl de coca restant. Le tout sur une chaise bien accueillante, et à l'abri (eh oui, il pleut encore...). 10 min maxi.

quoi, fatigué, moi ?? mais non ....

et lui non plus d'ailleurs !!

Je prends des nouvelles de l'arrivée: Jean-Marc est arrivé 1h après Céline, Fred a été rapatrié, ils ont bu un bon Orval (bière trappiste pour les non connaisseurs...) à ma santé. Ils me rejoignent au dernier ravito, à Naux...Bon, plus que 28 km, c'est quasi dans la poche :-)

Je suis rejoins par un coureur au buff  Technica.
"Maxi Race ?" "Oui, finisher également" Ça crée des liens... .
Nous ferons pratiquement le reste de la course ensemble. Il me laisse juste tomber au passage du rocher du Roc La Tour, où il nous faut grimper à une échelle d'abord, et finir à la corde et chaîne (sans perdre les bâtons...). Puis ça relance de plus belle. Une succession de mono-traces en dévers rendues bien glissantes avec la pluie, et d'autres passages sur rochers et plaques de schiste.


un peu d'escalade...faut savoir faire de tout !
 Naux, dernier ravito, km 86, il est 20h54 (barrière à 23h45 !). Personne ne m'attend.....En fait, c'est moi qui devrai attendre, car ils ont eu du mal à trouver le chemin. Oh, juste quelques minutes de perdues, rien de grave....;-), j'ai du temps devant moi. Ça fait bien plaisir de se revoir !!
J'essaie par jeu de monnayer une petite bière au ravito...mais ce serait bête de mettre en péril la fin de course à ce stade ! Plus que 6 km. Je m'équipe de la frontale pour la finale, le jour décline (moi pas, na !)...
euhhhh ...une petite bière, svp !

Tiens mon collègue "Maxi-Race" me rattrape 2 km plus loin, après une ultime belle grimpette, et nous terminons prudemment (ça glisse fort et il fait très sombre...). La pluie s'est arrêtée....


Nous traversons la dernière petite route..."reste 2km" paraît-il...Je préviens mon comité d'accueil...Mais bien vite nous sommes déjà (voire...enfin!!) à la Semoy qu'il nous reste à traverser, et déjà de se congratuler entre coureurs.
"Hé, un petit sprint ?"  - "Chiche! " sur les derniers 100 mètres qui nous séparent de l'arche que nous apercevons sous les lueurs des projecteurs.
dernière trempette pour nettoyer les baskets. Sympa !


"FINISHER" nous lance la commentatrice !! "YES !!! même pas mal ". Il est 22h19' - La limite est fixée à 01h30.
Reste à vérifier que le pack de survie n'a pas été entamé (et est bien présent :-) avant de recevoir son cadeau finisher (un beau camel-back bien pratique), et recevoir les félicitations de ma Céline, qui a loupé mon arrivée de 2 minutes....Allez, sans rancune, la prochaine fois, je traînerai un peu :-))))

Une course parfaite pour moi, aucune baisse de régime, une bonne gestion de mon effort, de l'alimentation tant liquide que solide. Aucune apparition de crampes, ni mal de dos, juste un petit tendon échauffé sur le tibia gauche. Un vrai plaisir, la pluie ne m'ayant pas vraiment gêné, la température est restée douce jusqu'au bout. Et tant que je n'ai ni froid, ni mal, j'irais au bout du monde :-)))
Et de plus, très satisfait de mon classement, top 10 en catégorie V2 !!

Ensuite, dans l'ordre : un bon Orval à la voiture (eh oui, l'équipement nous suit...), une bonne douche chaude réparatrice et le repas chaud prévu et copieux...avec une bière ! Toujours bien s'hydrater après l'effort :-))

Ne reste plus qu'à replier la tente (en fait, tout en vrac dans la voiture...) et reprendre la route vers 02h du mat...Dur, dur le retour!!

Résultat : 17:16:40 - 89e/152 classés (321 partants) - 10e/24 en V2H = top 10, YES !!
Céline : 08:49:24 -  118 e/ 312 classés (362 partants) - 2e/14 en SENF = PODIUM !!

Un trail à aborder avec un solide bagage et à conseiller pour trailer averti !!
Une organisation au top, des bénévoles aux petits soins, un balisage sans faille.
Mon seul bémol : d'avoir ajouté des km (de 80 à 93) sur des chemins trop longs et roulants, juste pour allonger la distance. Je préférais les 80 km sans relâche.
Mais le parcours reste de toute beauté et très technique !

Petit mot des organisateurs : " A j+2, nous tenons à féliciter l'ensemble des coureurs qui ont su braver un terrain difficile rendu encore plus technique par la météo de samedi."


Compte-rendu Esprit Trail n° 68, Xavier Boulanger