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UT4M 2019
Bienvenue sur mon blog.
Il n'est jamais trop tard pour s'y mettre ! N'ayant jamais pratiqué de sport, je suis venu à la course à pied par hasard l'année de mes 40 ans.
Comment on devient sportif sur le tard ?
Lire ici.
Ce blog n’a pas la prétention de me mettre en valeur.
Outre le côté archivages, il a pour but de donner envie à d’autres de se lancer, ou simplement de découvrir.
L’idée m’en a été donnée après mon premier défi « trail », en août 2008 (98 km autour du Mont Blanc - CCC), avec une énorme envie de partager mes impressions. Et petit à petit, j’ai pris autant de plaisir à « raconter » qu’à courir …
Mes 10 premières années de courses à pied : découvrez la rétrospective dans le détail ici.
N'hésitez pas à me rendre visite régulièrement et me laisser vos commentaires. Merci.
Bernard. (Bernard RONGVAUX, Virton, Belgique)

"On ne s'arrête pas de courir parce qu'on vieillit, on vieillit parce qu'on arrête de courir"

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mardi 18 novembre 2008

• Trail de Heiderscheid-51 km

Trail de Heiderscheid (GD Luxembourg), 16 novembre 2008.
Le Ultra Trail Uewersauer 50,1km est une course qualificative pour le Ultra-Trail du Mont-Blanc. (1 point) - 1826 de D+ - alt max 518m.


En ce qui me concerne, le constat sera le suivant : ½ Mont Blanc et 2X plus de galères !

Je savais que je n’avais pas de préparation spécifique pour cette course que j’ai abordée un peu à la légère. Je m’attendais donc à souffrir, je n’ai pas été déçu ! Température douce (env 10°), ciel bas (« si bas qu’un lac s’est pendu » disait J. Brel), très fin crachin par moments et boue à volonté furent les conditions de cette course. Ce qui n’était pas pour me déplaire, j’aime ces conditions.


Déjà sur la route, je ressentais du stress, ce qui n’est pas du tout dans mes habitudes. Garer la voiture, retirer le dossard, retour voiture, s’équiper, retourner à la salle déposer nos sacs, bonjour aux ami(e)s, petit tour aux WC, tout ça en 30 min, ce fut un rien trop juste à mon goût. A peine ma place prise dans le peloton (…en queue) et le départ est donné.

Le premier km de course passé, je suis contraint à un arrêt forcé suite à plusieurs remarques de concurrents qui me signalent que de l’eau coule dans mon dos. Effectivement, j’ai le dos et les fesses tous mouillés, mon camel back fuit ! Bouchon mal vissé, j’ai déjà entamé ma réserve d’eau malgré moi. Ça commence bien. Allez, me voilà bon dernier, je rejoins le peloton et effectue une remontée assez rapide mais sage dans les premiers passages boueux. J’applique ma tactique prévue : montées lentes et descentes plus rapide en se laissant aller sans forcer. Je pratiquerai de la sorte avec un réel plaisir jusqu’au-delà du 3e ravitaillement, soit aux alentours du km 25. Déjà deux douleurs se manifestent dans la région de l’aine, mais se dissipent très vite. Un peu d’inquiétude, car c’est la première fois que cela m’arrive. Le dénivelé accusé n’est déjà pas triste, et le paysage à la hauteur de mes espérances (bien que, de passage aux pieds d’éoliennes, on n’en ait à peine vu les hélices prises dans le brouillard…ou les nuages bas ? ).

30e km. C’est le mur. La douleur dans l’aine est bien présente, plus une gêne qu’une douleur, mais par moments (surtout en redémarrant après un ravito) cela me lance à chaque pas, puis s’atténue un peu. Cette gêne va s’obstiner jusqu’au bout, malgré la prise de deux médocs que j’ai toujours sur moi « au cas où ». J’essaie de penser à autre chose, mais rien n’y fait. Mes jambes commencent à être lourdes, je réduis mon allure et marche un peu plus longtemps dans les côtes. Payerais-je mon excès d’enthousiasme du début de course ? Possible, mais cette douleur m’inquiète. Intérieurement, je me motive : « Tu n’as jamais abandonné, et tu savais que tu aurais dur, alors avance » !


Vers le 40e km, des débuts de crampes aux mollets se manifestent. Je n'ai qu'un regret : de ne pas avoir mes bâtons !
J’ai faim, je fais un bon ravitaillement, mais celui-ci me reste sur l’estomac et je repars avec le ventre lourd pour plusieurs longs km. Plus que 11 km à gérer, ça va bien aller. Certains passages très pentus et glissants seront encore absorbés et l’arrivée est finalement en vue. Je reprends un peu de poil de la bête (c’est tout ce qui me reste, mon camel back étant vide depuis longtemps) et me promet de passer la ligne d’arrivée en courant fièrement. Ce que je fais, avec même un léger sprint pour doubler le concurrent devant moi, et mettre fin à mes « souffrances » après 06h de course.

Et comme me l'a si bien dit David après l'arrivée : "Maintenant, j'ai mon point pour l'UTMB, fous-moi la paix jusque la fin de l'année" !!
Une bonne douche, une « Simon Pils » (voire deux), la remise des prix tout en luxembourgeois et allemand (merci pour les francophones…) et retour vers notre Belgique toute proche sous une pluie battante (ouf, on l’a échappé belle !).


Résultat : RONGVAUX Bernard Dossard:115 Position:142/242 Résultat: 06:01:29


2 commentaires:

  1. dis bernard, si je veux faire un jour ou l'autre le ccc 2009 ou 2010, quelles autres courses connais-tu afin d'obtenir le point necessaire?
    @+
    gilles

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  2. tu vas sur le site de l'UTMB : http://www.ultratrailmb.com
    à la rubrique "inscriptions", tu auras tout le détail.
    Bon courage et bienvenue au club des trailers !!
    Bernard

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