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UT4M 2019
Bienvenue sur mon blog.
Il n'est jamais trop tard pour s'y mettre ! N'ayant jamais pratiqué de sport, je suis venu à la course à pied par hasard l'année de mes 40 ans.
Comment on devient sportif sur le tard ?
Lire ici.
Ce blog n’a pas la prétention de me mettre en valeur.
Outre le côté archivages, il a pour but de donner envie à d’autres de se lancer, ou simplement de découvrir.
L’idée m’en a été donnée après mon premier défi « trail », en août 2008 (98 km autour du Mont Blanc - CCC), avec une énorme envie de partager mes impressions. Et petit à petit, j’ai pris autant de plaisir à « raconter » qu’à courir …
Mes 10 premières années de courses à pied : découvrez la rétrospective dans le détail ici.
N'hésitez pas à me rendre visite régulièrement et me laisser vos commentaires. Merci.
Bernard. (Bernard RONGVAUX, Virton, Belgique)

"On ne s'arrête pas de courir parce qu'on vieillit, on vieillit parce qu'on arrête de courir"

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vendredi 10 décembre 2010

• Marathon de LISBONNE

http://www.lisbon-marathon.com
42,195 km
05 décembre 2010

Et voilà, la saison 2010 tire à sa fin. Quelques potes m'ont un peu forcé la main pour que je les accompagne à Lisbonne, où l'excuse était d'y courir le marathon pour découvrir la ville. Pourquoi pas ? Mais hors de question de les regarder courir, je me suis donc inscrit, sans aucune prétention de résultat. Just for fun !!

C'est ainsi qu'une petite équipe de joyeux lurons (14 précisément) se retrouvent à l'aéroport de Luxembourg vendredi 03 décembre. Plus motivés les uns que les autres (tu parles ...!), seuls deux effectuaient leur premier marathon, les autres étant des "confirmés". En ce qui me concerne, cela doit être le 16e, si mes calculs sont bons.
C'est avec 2h de retard que nous atterrissons à Lisbonne sans encombre (une grève des aiguilleurs du ciel espagnols a obligé notre avion à contourner l'Espagne). Direction l'hôtel, déjà tard dans la soirée; petit resto et ....découverte de l'ambiance nocturne du quartier (ça y est...ça commence !).

Samedi 04. Lever plutôt tristounet, le temps n'est pas au beau fixe, il fait plutôt froid et venteux (de 5 à 8°C).
Fait pas chaud, hein ?

Retrait des dossards à l'Estadio 1° de Maio, petit stade qui ne paie pas de mine.
Je vous présente mon record (hm, hm...)

Nous prenons conscience que ce n'est pas un "grand" marathon, l'expo y est réduite à son strict minimum, les installations ne sont pas grandioses, l'ambiance est relativement plate. Bon, tant pis, on ne va pas se plaindre, on l'a choisi.
Visite de la ville, nous découvrons le funiculaire et le vieux tram de la ligne 28. Hard Rock Café, Castelo de Sao Jorge, vieux quartiers...Et quelques verres pour nous réchauffer.
C'est pas plat, Lisbonne !


Le soir, nous avons droit aux illuminations des fêtes de fin d'année, ça vaut le coup d'oeil. Petit resto le soir. Et puis un bon verre (pas raisonnable, ça...) avant de se coucher (ah, quand même...).

Dimanche 05. Lever à 06h30. A notre grande surprise (et satisfaction), le temps est très doux (environ 15°C), et il a plu cette nuit. Mais le vent reste assez fort. Métro pour se rendre au départ, dépôt du sac d'après course, mise en condition et photo souvenir. Il fait ...18°C, super pour courir. Nous sommes 10 sur le marathon (1200 partants), 2 sur le semi (1000 partants).
09h. C'est parti ! Je prends une allure assez relax, je n'ai pas l'intention de forcer. Nous restons relativement groupés pendant les 5 premiers km. Jusqu'à la mi-course, le parcours est assez vallonné, faux-plats montants succédant aux légères descentes. Le paysage urbain n'a rien de réellement attirant, les boulevards succédant aux longues ruelles, avec traversées de l'une ou l'autre place assez jolie. Nous arrivons rapidement à la mi-course, par des rues piétonnes donnant sur la Praça Do Comércio, au pied du Tage. S'ensuit un long périple de 14 km (un aller-retour de 2 X 7 km) le long du fleuve, sans jamais le voir. Longue avenue bordée du chemin de fer et autres entrepôts, cela paraît interminable. Ah, une tour ancienne (en fait, la "célèbre" tour de Bélem, apprendrai-je plus tard...). On croise ceux qui nous devancent de l'autre côté de la ligne blanche. Je me change les idées à essayer d'apercevoir mes "collègues" concurrents, car je pense bien être le dernier de notre groupe. Je les verrai à peu près tous, avec des écarts relativement restreint, juste avant d'arriver à la "boucle de retournement" qui me renvoie moi aussi dans l'autre sens. Je les ai en ligne de mire, mais perds régulièrement un peu de terrain. Tant pis, je ne chercherai même pas à remonter. Le vent est assez fort et très changeant, avec des bourrasques qui nous font dévier de notre trajectoire, des panneaux qui s'arrachent, les indications kilométriques qui se couchent au fur et à mesure,...
30e km, j'en profite pour me ravitailler, car c'est quasi le premier ravitaillement où l'on trouve un peu de solide. Je reparts gentiment avec l'ami Guy en ligne de mire, qui m'a l'air en difficulté. Je le rejoins et constate son manque de punch. Fringale due à un manque de nourriture aux ravitos. Il décide de continuer ainsi, en alternant marche et course. Je décide de l'accompagner.
Nous finirons donc ainsi, en trottinant sans forcer jusqu'au 35e. Ensuite, c'est la remontée dans la ville, en passant de l'autre côté de la Praça Do Comércio. De longues montées interminables, entrecoupées de carrefour où la police locale régule le traffic entre les groupes de coureurs.
40e, notre périple touche à sa fin, une pause photo, et on s'accroche pour la finale.
Cette fois ça y est, entrée dans le "stade" sous les applaudiss....Ah, ben, non, en fait il n'y a pas grand monde, à part les autres coureurs...!
Echange de la puce électronique contre la ...médaille (ah, quand même !).
Nous reformons notre groupe et dégustons un bon ....coca (mais non, pas une bière !) bien mérité.

Résultat : 04h 13' 11. 694e/1107

Retour par le métro, que nous atteindrons de justesse avant que des trombes d'eau ne s'abbattent sur la ville. Les derniers concurrents n'ont pas dû rigoler du tout !! Et le restant de la journée sera ainsi, transformant rues et escaliers en rivières et cascades. Nous obligeant à nous abriter dans des ...bars, restos et autres terrasses couvertes (ben tiens ...!!).
De l'eau, en veux-tu en voilà...


Ce marathon ne me laissera pas un souvenir impérissable, parcours relativement difficile et assez monotone.
Mais l'ambiance du groupe est, comme à l'accoutumée, très bonne et plutôt festive, jusque tard dans la soirée. Ça sent vraiment la fin de saison ....!

Lundi 06. Le temps est plutôt beau, nous continuons la visite de la ville. Vieux quartiers, resto typique, bar unique (le Pavillon de Chine, unique au monde, à ne pas louper !!), boutiques, ascenseur de Santa Justa (1902), jardin botanique,...Et prolongement de la soirée dans les quatiers estudiantins, juste derrière notre hôtel, où la bière coule à flot. Ça sent vraiment la fin de saison ....
Pavillon de Chine

Elevador de Santa Justa

Et d'en haut, ça donne ça...

Jardin botanique



Le retour, mardi, nous ramène à notre triste réalité, passant du soleil et 18° à la grisaille avec neige et quelques degrés...sous zéro.
Lisbonne, où es-tu ??? Tu me manques déjà...
De Lisbonne ....

...à Virton !


Résultats de notre équipe :
- RENÉ LHOTTE : 455 - 03:52:13 (1er marathon)
- MICHEL CHENNAUX : 519 - 03:57:12
- PIERRE-ALEXANDRE HAQUIN (PALIX) : 577 - 04:01:51 (1er marathon)
- THIERRY LEVEILLE : 615 - 04:06:01
- SERGE MICHEL : 619 - 04:06:34
- GEORGES RENARD : 621 - 04:06:52
- PIERRE PONCIN : 628 - 04:07:21
- CARINE RASSENEUR : 629 - 04:07:21
- GUY DE BECKER : 692 - 04:13:10

SEMI :(961 classés)
- DIDIER CULOT : 868 - 02:06:36
- CHRISTINE MODARD : 934 - 02:10:07
René, notre héros du week-end !


1 commentaire:

  1. MICHEL Serge11 janvier, 2011

    Le résumé correspond tout à fait à la réalité. Il nous restera de ce marathon bien plus de souvenirs de nos relations humaines que de la course en elle-même.

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