Samedi 18 mars 2017
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30 km - 600mD+
Cela devient une habitude, cet EcoTrail : 2x le 50 km (2011 - 2013), 2x le 80 (2010 - 2012) . Et pour cette édition anniversaire, la 10e, nous décidons de nous lancer sur le 30km, largement suffisant pour Céline cette année. Et quand nous nous sommes inscrits, mi-décembre 2016, il était imprévisible de savoir si nous pourrions être au départ.
De toutes façons, Paris, nous y serons pour 3 jours, course ou pas course, na !!
Finalement, après l'impasse sur Reims, Céline décide de tenter le coup, juste pour voir, et aussi par envie.
Je lui propose de diviser le parcours en trois : faire le point après les 10 premiers km, prendre le temps de récupérer si nécessaire, les 10km suivants jusqu'au ravitaillement de St-Cloud, et éventuellement les 10 derniers jusqu'à la "grande Dame de fer" si les ressources sont suffisantes.
En sachant, par expérience, que la dernière partie, dans Paris, n'est pas la plus belle et tire en longueur.
Vendredi.
Direction la Porte de Versailles - eh oui, c'est nouveau- et le salon "Destination Nature" pour le retrait des dossards et le village trail. A cette heure (environ 16h00..), c'est plutôt calme côté dossard, l'opération nous prendra 5min à tout casser. Nous y retrouvons nos amis de ....Virton, inscrits sur le 18km.
Samedi.
Après une relativement bonne nuit, lever à 06h30. Petit-déj, puis direction la gare Montparnasse (nous logeons pas trop loin...) pour prendre le train de la ligne N jusque Bellevue, et l'aire de départ sur le site de l'observatoire de Paris, à Meudon. Fouille à l'entrée !! Files séparées pour les hommes et les femmes, car fouille au corps. Bon, c'est assez symbolique, je pense, mais si ça peut rassurer ...
Dépôt de nos sacs d'après-course au camion. Nous voilà prêts...
Il ne fait pas très chaud, et le vent est assez piquant.
Il nous reste quasi 1h à attendre. On se tient au chaud comme on peut...
Vers 09h50, on essaie de se placer le plus en avant possible pour partir au plus vite, c'est un départ par vagues. L'ambiance monte doucement sur les lancées du speaker.
10h00, départ de la première vague....Mince on n'est pas monté assez loin devant, on sera dans la suivante, je pense.
10h05 : 2e départ. Ah mince, ils ont fermés 2 rangs juste devant nous !! Pffffff...
10h10 : PAN, c'est notre tour ! Ca part modérément, les plus rapides sont dans la première vague. Finalement, ce n'est pas plus mal comme ça....
Nous prenons notre petit rythme; enfin, c'est ma traileuse qui le donne, son rythme, je me "contente" de suivre et de modérer si nécessaire, en mode alternatif marche-course.
Les km s'enchaînent gentiment, il fait bon courir, mais frais dès que l'on ralenti.
Les quelques côtes, et escaliers, sont abordées en marchant, avec une pause "souffle" au milieu. En fait, le plus gros soucis de Céline est ce manque de souffle dû au traitement. L'un ou l'autre petit bouchon lors de traversée de carrefour. Le feu est rouge, les bénévoles sont intransigeants, c'est normal, sécurité avant tout !
Nous reconnaissons la plupart des passages, communs aux autres parcours 50 et 80km.
Première étape franchie, les 10 premiers km. Le rythme est bon, on continue comme ça, mais pas plus vite. Nous sommes à environ 9km/h de moyenne, ce n'est pas si mal.
Encore quelques passages agréables, sentiers, étangs, un peu de ville et de tarmac. Notre rythme a quelque peu faibli, la moyenne descend...
Nous sommes bientôt en approche de la fin de notre deuxième "étape", le ravitaillement de St-Cloud, au km 20. Là, le parcours est changé, nous n'arrivons pas par le même chemin que les autres années.
Ca change, mais ça commence à tirer en longueur pour Céline, la fatigue est bien là, et le mental commence à lâcher du lest. Une petite bruine s'est mise à tomber et l'air s'est rafraîchi avec le vent. On s' est déjà équipé de nos vestes depuis un petit moment. Nous prenons le temps au ravito.
Céline subit un bon coup de fatigue et le froid l'envahit, après un peu plus de 3h de course. Elle décide malgré tout de repartir....
Mais bien vite, dans la descente vers Sèvres, après quelques centaines de mètres, elle se rend bien compte que ce n'est pas raisonnable de continuer. Je la rassure qu'un arrêt ici n'est pas dramatique, des courses, nous en terminerons d'autres plus tard, et nous avons fait la plus belle partie du parcours. La suite, jusqu'à la Tour, nous la connaissons quasi par cœur, ce n'est pas le morceau le plus beau ni le plus agréable à faire.
A contre cœur, mais mûrement réfléchi, nous remontons jusqu'au ravitaillement pour y signaler notre abandon. Ce n'est pas toujours facile à faire ....
Mais là, surprise, personne n'est au courant de la marche à suivre, rien n'est prévu, pas de navette pour nous rapatrier à l'arrivée !!
"Bon, alors, descendez jusqu'à Sèvres, traversez le pont, et vous serez à proximité d'une ligne de bus et du métro".
C'est une blague ?? On ne nous demande même pas si nous allons bien, ni pourquoi nous arrêtons, si nous avons besoin de soins ou pas..!!! Débrouillez-vous, quoi !!
C'est un peu avec la colère au ventre que finalement nous reprenons le chemin de la course, sur pas moins de 3km pour trouver une bouche de métro. Heureusement que nous avions prévu un peu d'argent "au cas où"..!
Je décide que nous rentrions directement à notre hôtel, pour le confort de ma compagne. J'irai ensuite récupérer nos sacs d'après course sur le site d'arrivée....
C'est une finale en "queue de boudin" qui nous déçoit beaucoup, évidemment. La 10e édition de cet EcoTrail nous laissera un goût un peu amer. Dommage ......!
Mais, me direz-vous, nous n'étions pas obligés de venir. C'est juste !
Résultat : arrêt au 20e km, un peu plus de 3h.
Mais cela n'a pas totalement gâché notre séjour, Paris reste Paris, avec l'une ou l'autre visite, un bon théâtre et un petit resto !De toutes façons, Paris, nous y serons pour 3 jours, course ou pas course, na !!
Finalement, après l'impasse sur Reims, Céline décide de tenter le coup, juste pour voir, et aussi par envie.
Je lui propose de diviser le parcours en trois : faire le point après les 10 premiers km, prendre le temps de récupérer si nécessaire, les 10km suivants jusqu'au ravitaillement de St-Cloud, et éventuellement les 10 derniers jusqu'à la "grande Dame de fer" si les ressources sont suffisantes.
En sachant, par expérience, que la dernière partie, dans Paris, n'est pas la plus belle et tire en longueur.
Vendredi.
Direction la Porte de Versailles - eh oui, c'est nouveau- et le salon "Destination Nature" pour le retrait des dossards et le village trail. A cette heure (environ 16h00..), c'est plutôt calme côté dossard, l'opération nous prendra 5min à tout casser. Nous y retrouvons nos amis de ....Virton, inscrits sur le 18km.
aux dossards, c'est un peu désert .... |
Coucou, les Virtonnais: Christine et David, Florence et Dominique. |
Samedi.
Après une relativement bonne nuit, lever à 06h30. Petit-déj, puis direction la gare Montparnasse (nous logeons pas trop loin...) pour prendre le train de la ligne N jusque Bellevue, et l'aire de départ sur le site de l'observatoire de Paris, à Meudon. Fouille à l'entrée !! Files séparées pour les hommes et les femmes, car fouille au corps. Bon, c'est assez symbolique, je pense, mais si ça peut rassurer ...
Dépôt de nos sacs d'après-course au camion. Nous voilà prêts...
Il ne fait pas très chaud, et le vent est assez piquant.
Il nous reste quasi 1h à attendre. On se tient au chaud comme on peut...
L'objectif, au loin, la Grande Dame de fer |
files aux wc "secs" ... |
.... et en face, le "mur des lamentations" :-) |
Notre "selfie" habituel ! Pas chaud, hein .... |
10h00, départ de la première vague....Mince on n'est pas monté assez loin devant, on sera dans la suivante, je pense.
10h05 : 2e départ. Ah mince, ils ont fermés 2 rangs juste devant nous !! Pffffff...
10h10 : PAN, c'est notre tour ! Ca part modérément, les plus rapides sont dans la première vague. Finalement, ce n'est pas plus mal comme ça....
Nous prenons notre petit rythme; enfin, c'est ma traileuse qui le donne, son rythme, je me "contente" de suivre et de modérer si nécessaire, en mode alternatif marche-course.
Les km s'enchaînent gentiment, il fait bon courir, mais frais dès que l'on ralenti.
Les quelques côtes, et escaliers, sont abordées en marchant, avec une pause "souffle" au milieu. En fait, le plus gros soucis de Céline est ce manque de souffle dû au traitement. L'un ou l'autre petit bouchon lors de traversée de carrefour. Le feu est rouge, les bénévoles sont intransigeants, c'est normal, sécurité avant tout !
STOP ! Feu rouge, non mais .....! |
Nous reconnaissons la plupart des passages, communs aux autres parcours 50 et 80km.
Première étape franchie, les 10 premiers km. Le rythme est bon, on continue comme ça, mais pas plus vite. Nous sommes à environ 9km/h de moyenne, ce n'est pas si mal.
Encore quelques passages agréables, sentiers, étangs, un peu de ville et de tarmac. Notre rythme a quelque peu faibli, la moyenne descend...
Nous sommes bientôt en approche de la fin de notre deuxième "étape", le ravitaillement de St-Cloud, au km 20. Là, le parcours est changé, nous n'arrivons pas par le même chemin que les autres années.
Mais, bon, c'est joli par ici aussi, tiens .... |
Allez, courage, une (LA..) dernière côte !! |
Ca change, mais ça commence à tirer en longueur pour Céline, la fatigue est bien là, et le mental commence à lâcher du lest. Une petite bruine s'est mise à tomber et l'air s'est rafraîchi avec le vent. On s' est déjà équipé de nos vestes depuis un petit moment. Nous prenons le temps au ravito.
Céline subit un bon coup de fatigue et le froid l'envahit, après un peu plus de 3h de course. Elle décide malgré tout de repartir....
En cherchant, bien, ça doit être là-bas, en bas, au loin .... |
Coucou Panda ! Et puis on se casse ... :-) Dur, mais avec le sourire ! |
Mais bien vite, dans la descente vers Sèvres, après quelques centaines de mètres, elle se rend bien compte que ce n'est pas raisonnable de continuer. Je la rassure qu'un arrêt ici n'est pas dramatique, des courses, nous en terminerons d'autres plus tard, et nous avons fait la plus belle partie du parcours. La suite, jusqu'à la Tour, nous la connaissons quasi par cœur, ce n'est pas le morceau le plus beau ni le plus agréable à faire.
A contre cœur, mais mûrement réfléchi, nous remontons jusqu'au ravitaillement pour y signaler notre abandon. Ce n'est pas toujours facile à faire ....
Mais là, surprise, personne n'est au courant de la marche à suivre, rien n'est prévu, pas de navette pour nous rapatrier à l'arrivée !!
"Bon, alors, descendez jusqu'à Sèvres, traversez le pont, et vous serez à proximité d'une ligne de bus et du métro".
C'est une blague ?? On ne nous demande même pas si nous allons bien, ni pourquoi nous arrêtons, si nous avons besoin de soins ou pas..!!! Débrouillez-vous, quoi !!
C'est un peu avec la colère au ventre que finalement nous reprenons le chemin de la course, sur pas moins de 3km pour trouver une bouche de métro. Heureusement que nous avions prévu un peu d'argent "au cas où"..!
Je décide que nous rentrions directement à notre hôtel, pour le confort de ma compagne. J'irai ensuite récupérer nos sacs d'après course sur le site d'arrivée....
C'est une finale en "queue de boudin" qui nous déçoit beaucoup, évidemment. La 10e édition de cet EcoTrail nous laissera un goût un peu amer. Dommage ......!
Mais, me direz-vous, nous n'étions pas obligés de venir. C'est juste !
Résultat : arrêt au 20e km, un peu plus de 3h.
Non mais ....!! :-)
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