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UT4M 2019
Bienvenue sur mon blog.
Il n'est jamais trop tard pour s'y mettre ! N'ayant jamais pratiqué de sport, je suis venu à la course à pied par hasard l'année de mes 40 ans.
Comment on devient sportif sur le tard ?
Lire ici.
Ce blog n’a pas la prétention de me mettre en valeur.
Outre le côté archivages, il a pour but de donner envie à d’autres de se lancer, ou simplement de découvrir.
L’idée m’en a été donnée après mon premier défi « trail », en août 2008 (98 km autour du Mont Blanc - CCC), avec une énorme envie de partager mes impressions. Et petit à petit, j’ai pris autant de plaisir à « raconter » qu’à courir …
Mes 10 premières années de courses à pied : découvrez la rétrospective dans le détail ici.
N'hésitez pas à me rendre visite régulièrement et me laisser vos commentaires. Merci.
Bernard. (Bernard RONGVAUX, Virton, Belgique)

"On ne s'arrête pas de courir parce qu'on vieillit, on vieillit parce qu'on arrête de courir"

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lundi 14 janvier 2019

♣ Peste porcine africaine : le point.




Janvier 2019

Pour les lecteurs qui me suivent et qui ne sont pas de la région, voici un petit point sur le  "mal" qui nous préoccupe depuis maintenant 5 mois : la peste porcine africaine !
Qu'est-ce donc ?  "La peste porcine africaine est une maladie hémorragique hautement contagieuse qui touche les porcs, les sangliers d’Europe et d’Amérique. Toutes les classes d’âge sont également sensibles à la maladie.Sous ses formes hautement virulentes la peste porcine africaine se caractérise par une forte fièvre, une perte d’appétit, des hémorragies au niveau de la peau et des organes internes; la mort survient en 2 à 10 jours en moyenne. La mortalité peut atteindre 100%."
Ce virus est, heureusement totalement inoffensif pour l'homme.

C'est en septembre 2018 que ce virus fut détecté dans notre région, la Gaume, à l'extrême sud de notre pays, "notre" belle région.
Rapidement, une zone d'un peu plus de 63.000 ha a été confinée et son accès totalement interdit à toute personne.
Dans la foulée, tous les porcs de la région, soit environ 4.000 bêtes, ont été abattus, par mesure de sécurité sanitaire envers la filière porcine nationale et internationale. Ce fut un drame et une catastrophe financière et morale pour les petits éleveurs régionaux, qui se retrouvent sans revenus.
Sans compter  l'exploitation forestière et les problèmes des sapins scolytés qu'il faut impérativement éliminer et évacuer avant le printemps, en principe.
Côté chasses, également, c'est la cata avec une interdiction totale pour le grand gibier.
Côté communes, grosses pertes d'argent sans les rentrées des ventes de bois et les locations de chasse.
Sans compter l'impact sur les boucheries, les restaurants, les camps scouts, le tourisme, l'hôtellerie....


La zone "noyau" a été entièrement clôturée, soit environ 45 km de pourtour, afin de contenir les sangliers au maximum dans cette zone, dite "infectée".  Un budget de 800.000€ a été octroyé par la Région Wallonne.

Ce fut, et c'est toujours, un réel problème pour tous les traileurs et joggeurs de la région qui se retrouvent interdit de forêt, et donc de tous leurs chemins d'entraînements, de défoulement, de promenade !!
Actuellement, une zone plus réduite, soit 41.000 ha quand même, est toujours totalement interdite à toute circulation (zone noyau et zone tampon, délimitée en rouge sur la carte). Dans cette zone, se trouvent "nos" bois (cercles rouges) : vallée de Rabais, Robelmont, vallée de Laclaireau, et Saint-Léger, soit  l'entièreté de nos terrains de jeu habituels, inaccessibles !

Pour suivre l'évolution de la situation en temps réel (en anglais) :

Il nous reste les bois plus au sud, vers la France (cercles noirs), d'une superficie bien plus réduite. Ou alors s'expatrier hors zones, plus au nord de la Province.

Cette problématique touche également les organisations locales de courses : les trails ont été purement et simplement annulés. Les joggings du dimanche matin du CALG (Challenge des allures libres de Gaume, de fin janvier à octobre) vont particulièrement souffrir également, privés des beaux parcours forestiers, se voyant réduit à des parcours routiers, urbains, style corrida, au grand dépit des centaines de coureurs inscrits.

On parle de 2 à 3 ans minimum pour venir à bout de ce virus avec l'éradication totale des sangliers, et retrouver l'utilisation normale des bois. Et dans quel état seront les chemins, sans entretien ????
La France et le Grand Duché de Luxembourg, tout proche, sont particulièrement vigilant à l'éventuelle propagation du virus.

En attendant, je sors mes cartes IGN et part à la recherche de nouveaux chemins intéressants pour notre pratique sportive....😉


(dessin : Stédo - Avenir du Luxembourg - 23 janv 2019)









1 commentaire:

  1. Pourquoi les braves sangliers exterminés ? Ce seraient les politicards qui seraient sensibles, le monde serait sauvé ….

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