http://www.rocheaminguet.be/
Samedi 06 février 2016
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27 km- D+ non précisé
Porcheresse, à côté de Daverdisse et son très beau trail de la Lesse. La région regorge de difficultés en tous genres, donc nous ne devrions pas être déçus.
Et le ton est donné dès votre arrivée, en plein cœur de la forêt, à l'écart de toute habitation, voire de toute civilisation..:-) La petite maison forestière et l'animation particulière qui l'entoure vous font bien comprendre que plus nature que cela on ne trouve pas.
Pas de grand bain de foule, puisque seule une bonne centaine de coureurs prendront le départ de ce 27 km. N'étant aucunement préparés, tant Céline que moi, nous partirons donc bons derniers, prudents et juste pour le plaisir de la découverte de ce circuit nocturne.
"Départ en légère montée cool, descente vers la forêt tout aussi cool, il faudra attendre la traversée d’un grande mise à blanc et de son petit ruisseau pour avoir les premières vraies sensations de trail. Après ces émotions fortes, la longue descente vers la rivière ne sera plus qu’une formalité. Le parcours suit ensuite l’Ourthe sur quelques kilomètres (sauf quand ce fou de Greg nous pond encore un petit détour hyper casse gueule …) et passe notamment au pied de la fameuse Roche à Minguet !" nous dit le site Internet.
Et ce "fou de Greg" ne s'est pas privé pour nous dénicher des passages de "ouf" à travers tout. Plus de l'orientation (sans boussole ni carte") que de la course à pied :-)
"Les 500 derniers mètres de l’Ourthe et le confluent avec la Lesse ne peuvent être approchés que par le magnifique sentier humide que vous parcourrez avec prudence." Pour les pieds secs, oubliez..! Et des semelles bien crantées, svp...
Le ravito du Pont des Cochettes arrive assez rapidement et nous permet, en même temps de souffler un peu, et surtout de nous alimenter car il fait faim (ben oui, tiens au fait, on n'a rien mangé avant de partir...).
Ensuite, Les choses sérieuses commencent par une petite escalade, comme il y en aura bien d'autres... Difficile après de se rappeler de tous ces passages tantôt très pentus, tantôt très humides, et aussi très pentus dans l'autre sens, de ces descentes qui vous déchirent les cuisses, voire les fesses... Et aussi les hors pistes, les sous-bois, les travers tout, même là où le gibier hésiterait à passer, même traqué...
Et puis un moment, Céline peine, le souffle ne suit plus, ses sempiternelles difficultés respiratoires dans l'effort la perturbent beaucoup évidemment. Au dernier ravito (même endroit que le premier, le joli petit pont de bois), elle décide d'en rester là. Pendant notre réflexion, un bénévole annonce 6 km restant.
"Allez, 6 km, ça passera vite, tu comptes vraiment rester ici. Et s'ils ne savent pas te rapatrier de suite, je serai peut-être rentré avant.." J'use d'argument pour essayer de lui faire boucler le parcours.
Finalement, nous repartirons ensemble. Mais rapidement dans la difficulté, Céline sera à la peine sur ce dernier tronçon. Heureusement, quelques petites portions plus roulantes permettront de s'économiser un peu. Oh, juste un peu....Pour finalement se cramponner sur les derniers 100 mètres, en traversée de mise à blanc non dégagée où courir semble vraiment impossible.
OUF, c'en est fini de ce parcours terrible, non conseillé à un trailer débutant.
Il nous faut redescendre vers la civilisation pour prendre une douche bien chaude (système D ambulant très efficace), et retour vers le bois (faut être motivé, hein..) pour s'hydrater de mousse houblonnée.
Résultat : 03:42:38 - 67e/107 classés
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