Samedi 13 et Dimanche 14 juillet 2019
105 km - 6600m D+
Le parcours en 2 boucles, en repassant par l'arrivée/départ. Chose que je n'apprécie guère... |
le profil officiel...vierge... |
....Mon profil adapté. |
Recalés 2 fois au tirage au sort de l'UTMB (2018 et 2019), nous serons repris d'office en 2020. Oui....pour autant que nous ayons toujours suffisamment de points valides. Or, chaque année, nous "perdons" des points, ceux-ci n'étant valables que 2 ans (3 pour les courses de l'UTMB). Donc, nous perdons nos précieux points de la TDS de 2016. Il nous fallait donc retrouver un ultra qui nous donne au moins 5 points, pas trop loin, pas trop dur pour être sûr de le finir. Notre choix se porta donc sur ce Grand Trail à Courmayeur. Sauf que, entretemps, les organisateurs de l'UTMB ont complètement revu l'attribution des points et leur système de sélection. Résultat : nous sommes bons en points, nul besoin de trail supplémentaire.... Ah, c'est malin, hein !! Enfin, tant mieux finalement. Nous pouvons alors aborder ce Grand Trail avec plus de sérénité et moins de pression.
Nous logeons à La Thuile, charmant petit bourg à 15 km de Courmayeur, loin de toute agitation...
Petit hôtel très sympa et de toute beauté, très typique !
Vendredi 12 juillet
Journée calme, repos bien nécessaire. Depuis quelques mois, j'ai pas mal bossé dur (ah, la retraite, c'est pas de tout repos, savez-vous....!) pour donner des coups de main par-ci, par-là; pas trop pris le temps de m'entraîner sérieusement, et pris un peu à la légère ce déplacement montagnard.
"Bof, le fond, on l'a, ça devrait aller..."
Ben voyons....
Fin de journée, direction Courmayeur pour le retrait des dossards et repérer un peu les lieux.
On a un peu de mal à trouver le "Mountain Sport Center". Aucun fléchage....En fait, ça se passe au "Sport Center", en contre-bas. Ben, fallait deviner....
Sur place, une arche, quelques barrières, un mini village trail...et rien n'indique où retirer les dossards. On voit des coureurs aller voir à droite, à gauche...comme nous, quoi ! Puis finalement, à l'heure prévue, on daigne nous indiquer l'endroit , à l'étage.. Petite file d'attente... Contrôle d'identité, mais aucun contrôle du matériel, rien !! Très peu d'info sur le bracelet qu'on nous met (en fait, il contient la puce !!), sur les documents fournis dans l'enveloppe... Tout cela me semble un peu brouillon... Pourvu que le trail soit mieux géré.. On nous équipe également d'une balise GPS pour le suivi Live.
Samedi 13 juillet.
Réveil à 05h00. Un peu lourd le réveil, j'ai l'impression que je n'ai pas la "niak" habituelle. Allez, on s'équipe, ça va aller. La météo s'annonce favorable, soleil, mais pas trop chaud.
Départ à 07h00 comme prévu ! Allez, go, go, go, c'est parti pour un long périple, 30h max.
D'abord une traversée de la ville par les petites ruelles de Dolonne, avant d'attaquer les choses plus sérieuses. Les 5 premiers kms sont assez roulants, mais ça bouchonne un peu sur le mono-trace...
Puis, c'est la première montée, d'abord assez pentue, puis elle s'adoucit.
Dans les premiers lacets, j'entends un "Meuhhhh" derrière.
"Ben, dis donc, y'en a un qui imite bien la vache !"
Puis après plusieurs meuglements, je m'aperçois que... c'est réellement une vache, noire, qui nous a emboîter le pas !!! Et elle monte allègrement dans la file des coureurs. Elle sera même rejointe par une comparse un peu plus haut...
J'aurai jusqu'à sentir son souffle chaud sur mes mollets..
"Hé ho, la vache, on ne pousse pas, hein !! Non mais.."
Il en sera ainsi pendant quasi 2 bons kms... Puis elles s'écarteront lors d'un passage plus dégagé, en prairie..
Ah, la vache alors !! |
Meuuhhhhh, quoi, on n'peut pas participer, nous ?? |
Le soleil se pointe généreusement. Et quelques beaux sentiers plus loin, nous arrivons au premier ravitaillement. Petosan, km 13, alt.1800m.
Rapide. Juste le temps de m'étouffer avec un morceau de couenne de jambon coupé un peu épais..
"Mince, j'ai cru que ça ne passerait jamais..."
Les larmes aux yeux de panique... Ça commence bien...Pffffff...
Bon, ça relance un peu, puis on "attaque" la montée vers le refuge Deffeyes. Nous devons monter de 700m de dénivelé sur environ 8km. On a connu pire..
Quelques beaux passages en corniche, nous passons à l'aplomb de La Thuile (en fond de vallée), où nous passerons tantôt; puis du pierrier, un névé, et une belle barre rocheuse à franchir, droit dedans.
La Thuile, là, au fond.... |
Premier névé d'une longue série. |
Repérez les petits points colorés...;-) |
Ça relance un peu, puis une autre barre rocheuse, équipée de mains courantes, nous emmène face à un panorama grandiose !!
Nous devrons encore contourner un énorme massif rocheux (et de 3 !!), d'abord en longeant l'énorme paroi, puis en s'aidant des cordes et chaînes présentes, puis traverser un autre pierrier. L'avancement sera relativement lent sur cette longue portion.
Heureusement, il fait sec...! |
Ah bon ? Y a une trace ?? |
Nous arrivons enfin à ce 2e ravitaillement. Refuge Deffeyes, km 23, alt 2500m. Nous sommes à 04h20 de course. Face à nous, un superbe paysage de neige éternelle !!
Quelques minutes d'arrêt nous suffisent. Et nous partons à l'assaut de la descente vers La Thuile: 1050m de D- sur 7 km. Cela va être raide sur certaines portions.. Céline ressent déjà fort la douleur de sa périostite, elle se ménage donc. Je passe devant pour bien profiter de cette descente, mais sans prendre trop d'avance, afin de ne pas attendre en bas...Nous longeons des lacs d'altitude, ainsi que de belles cascades !! J'ai un faible pour les cascades, je ne peux m'empêcher de les admirer !! (et les photographier...)
C'est tellement reposant que je resterais là des heures..... |
Quelques beaux passages techniques plus bas, nous arrivons au 3e ravito : La Thuile, km 30 (en fait 33,5) , alt 1450. Cela se passe dans la salle de cinéma local.
Mais je sens que cette descente m'a bien fatigué. Déjà... Nous ne sommes encore qu'au 33e km, et j'ai l'impression d'en avoir fait 80... J'ai les jambes lourdes et suis pris d'une fatigue générale... Céline, malgré sa douleur, traverse le village en courant; je n'arrive pas à la suivre, j'alterne marche et course, même à plat...Ce n'est pas rassurant...
"Ça va être dur, me dit-elle, ce n'est pas gagné.."
Effectivement, c'est pas gagné...Je ne vais quand même pas m'arrêter ici.... Même si...on passe devant notre hôtel !!
Allez, je me motive jusqu'au prochain point : Youlaz. 5km en montée. D'abord un joli petit sentier, puis rapidement sur une petite route asphaltée, en lacets, interminable..... Céline prend peu à peu de la distance... Je monte au pas....Pas d'énergie... Un tracteur passe, j'ai envie de lui faire du stop... Pfffff, que cela me semble long....
Une petite cascade au passage me redonne un peu de peps...
J'arrive à Youlaz. Mais mon profil est erroné, il donne le bon point kilométrique (à peu près..), mais pas la bonne altitude : 4e ravitaillement, km 38 (en fait 40,5) et alt 2030m. Là, je me pose et me questionne : je ne peux arrêter ici non plus...Ce serait bête...Il n'y a rien....Il est 15h04, soit 08h04 de course. La barrière horaire est fixée à 18h00. J'ai de la marge...
Je demande confirmation de l'endroit et du prochain point:
"Oui, vous êtes bien à Youlaz, (2040m) mais pas au col, qui est bien plus haut (2660m !!). Le prochain ravitaillement sera le refuge Elisabetta, celui du Mt Fortin ne sera pas en place."
Quoi ??? C'est une blague ??
"Dans 13 km" me dit un bénévole.
Je sors mon profil: "Euh.....38 pour arriver à 61, ça fait plus que 13.."
"...Ah oui, Sorry. 23 km alors.."
Je sens que mes jambes vont défaillir....
Mais Céline est devant, je ne vais pas l'abandonner ici... Je m'accroche donc pour la suite, le moral un peu dans les chaussettes. Heureusement que les paysages sont là pour donner envie à mon périple...
On monte droit devant, d'abord peu pentu, puis cela s'accentue au fil des kms... Mais je ne fais que marcher péniblement, je n'ai pas la force de relancer sur certaines portions qui le permettent pourtant...
Un concurrent italien m'indique gentiment, au loin, le passage du col Youlaz. La montée n'est pas très abrupte, mais longue..
Ah, c'est juste là-bas..!!?? Ca va aller alors...:-(( |
Au passage du Col d'Arp (2570m), un panneau indique, en direction de l'autre versant : "Courmayeur - 02h00" - Bouhhhhhh, c'est trop tentant....
Courmayeur, 2h00. Chiche ?? |
Allez, courage, c'est droit devant...Cool...! |
Finalement, après 01h45 d'effort depuis le dernier pointage, je passerai ce foutu col. 2660m, ça se mérite..De là, on a une vue splendide sur la vallée du lac Combal et l'immense moraine du glacier. Allez, ça valait bien le détour....😉. On se motive comme on peut.... Le vent souffle, ça se rafraîchit.. J'ai gardé mes manchettes que je remonte ou redescend en fonction des courants d'air froid ou chaud.
De là, on bifurque à gauche, vers le Mont Favre, le point culminant de notre "aventure". On contourne un pic rocheux, en direction d'un autre qu'il nous faudra franchir : c'est là, 2860 m ! Et ce n'est pas fini, on va faire un peu "montagne russe" entre 2600 et 2800 m pendant plusieurs kms..Et l'effet "montagne" se fait bien sentir, le manque d'oxygène ne facilite pas la progression.
Si, si, il y a une trace.... |
..... la voilà !! |
Bon, quand y'en n'a plus, y'en a encore....! |
Oui,,oui, je passerai là-haut aussi !! |
On contourne encore une énorme barre rocheuse, avec des névés encore bien présents, un beau sentier en crête, pour arriver - enfin - au Mont Fortin. Où se trouve, comme prévu initialement, un ravitaillement !! Ouf !! Mais qu'est-ce qu'ils m'ont raconté, là, plus bas ???
On doit contourner l'énorme crête verdâtre, vers la gauche, pour repasser tout dans le fond à droite... |
Le névé de la flèche rouge la plus haute de la photo précédente. Si tu te loupes....tu glisses loin... |
Tout le petit sentier en crête....Magnifique !! |
Je m'assied un petit moment pour récupérer, et faire à nouveau le point. Il est 18h08, je suis à 2740m d'altitude, le ravito a été déposé par hélico. Qu'ai-je comme choix ?? ...Continuer, bien sûr ...! J'estime à ce moment à 30-40min l'avance de Céline..
Bon, on appelle l'hélico, où.... je continue ?? |
Fort de mes reconnaissances dans ce secteur, notamment, j'aperçois, en contre-bas le refuge Elisabetta, où je passerai tantôt....C'est ça,..... plus tard....! Je profite des paysages dont je ne me lasserai jamais, c'est mon réconfort.
Oui, je passerai là aussi, 02h20 plus tard... |
Le refuge est vers la droite. Donc on part... vers la gauche ! Non mais..... |
Je me dirige ensuite, avec mes 2 ou 3 compagnons d'infortune, dans la même galère, vers le Col des Chavannes, où nous sommes accueillis par des bouquetins pas farouches. On va descendre, partiellement, ce que nous avons monté lors de la TDS; pour bifurquer ensuite en direction du Col de la Seigne. De nombreux névés, dont certains assez imposants, égaient notre chemin (personnellement, ça ne me dérange pas trop, il faut y aller "franco"). Nul besoin de s'équiper des crampons que l'organisation nous a obligé à emporter. Re-pffffffff !!
C'est l'hiver ? Non, c'est juillet.... |
Soudain, sur un petit mono-trace, une marmotte sort brusquement de son terrier, juste dans mes pieds. Heureusement que je ne courais pas, sinon, cela aurait pu provoquer une belle chute. Ah, voilà, c'était bien de ne pas courir..😉 Elle fut tellement perturbée, que j'ai eu le temps de la photographier..
Hé, ho, du calme la marmotte... Après les vaches, ça suffit !! |
De ce côté, le balisage est assez irrégulier, et par moment , on doit chercher un peu...Pas top !!
Céline vient de m'appeler, elle est dans la douleur et a ralenti un peu son rythme. Elle vient de repartir du refuge Elisabetta, et longe le lac Combal... Je ne suis pas très loin, environ 30min...
Bon, c'est plat, faut courir, qu'il disait....;-) |
Col de la Seigne, alt 2510m, le vent souffle fort et est assez froid. Je m'équipe de ma veste, avant d'attaquer la descente. Je vais faire un peu le forcing pour essayer de regagner du temps..Je connais bien cette descente (parcours de l'UTMB). Puis je réalise que l'on court-circuite le passage aux Pyramides Calcaires. Un pic en moins. Pourquoi ? On n'aura jamais l'explication...Bof...tant mieux...
Tiens, la forme revient ?? Les jambes sont bonnes et je me surprends à courir à toute volée dans cette descente pas très technique. Juste l'une ou l'autre pause en marchant environ 100m, histoire de reprendre mon souffle.
Petite montée raide pour rejoindre le 6e ravitaillement, refuge Elisabetta (enfin, pas dans le refuge, à l'extérieur...), alt 2170m. Il est 20h28. Le vent souffle fort, il y fait froid, je ne traîne pas. Un peu d'eau, grignoter 2 tranches de saucisson, changer les piles de mon GPS, et ça repart de plus belle...
Je trottine toute la descente en lacet, sur un large chemin empierré, puis c'est le long passage le long de la moraine du glacier (oui, celle-là même que j'avais aperçue du Col Youlaz..), et le long du lac Combal. Mais...Aucun balisage... Etrange...Pourtant, je connais un peu le coin, il n'y a que ce chemin. Je continue donc, en me retournant à plusieurs reprises pour voir si d'autres me suivent..J'aperçois un suiveur. Me suit-il en pensant que je suis sur le bon chemin, où lui-même est-il certain d'y être, sur le bon chemin ?? Je saurai un peu plus loin, lorsqu'il me rejoindra, qu'il était dans la même incertitude que moi.
Flèche de gauche, la moraine du glacier, vue en altitude tantôt. A droite (ou droit devant) le lac Combal. |
Enfin, à la bifurcation à droite, les petits drapeaux rouges sont bien présents, ce qui me rassure. J'attaque alors la montée de l'arête Mont-Favre, pas très technique et en pente variée, avec un D+ de 300m environ, en direction du Col Chécrouit et Maison Vieille, la prochaine "pause".
Ouf, rassuré !! |
Le soleil est sur le déclin et la luminosité diminue. Je vais bientôt m'équiper de la frontale..
Nouveau coup de fil de Céline : elle quitte Maison Vieille.. Je lui précise que j'ai décidé fermement d'arrêter ma "course" (enfin...ma promenade...) au passage à Courmayeur..
"Moi aussi, probablement, j'ai dur" me précise-t-elle...
Le chemin descend jusqu'à Maison Vieille, mais je n'ai ni l'énergie, ni l'envie de courir, à peine trottiner quelques centaines de mètres, en butant sur l'une ou l'autre pierre ou racine. Pas envie de me casser la figure, non plus.. Une fois, sur le nez, ça suffit (voir UT4M 2018..).
7e ravitaillement, km 71, alt 2100m. Il fait nuit noire (mais avec un beau clair de pleine lune). Une nouvelle pause s'impose...Encore... Je m'hydrate et profite un peu du feu de bois pour prendre une bouffée de chaleur. Allez, courage! Je connais un peu, d'ici, ça ne fait quasi que descendre.
On attaque la large piste de ski, en descente assez raide....Mais pas pour longtemps ! J'aperçois au loin les frontales bien plus haut. Quoi ??? C'est ça la descente ???
Et la piste de ski est prise à revers, raide, interminable, une fois à gauche, une fois à droite...Je peste, j'en ai marre..!! Bouhhhhhh...Puis, ça se transforme en sentier très technique, mal balisé, tout en pierrier. Je ne pense à rien, fais le vide dans ma tête et gravi ces énormes marches comme un automate...Et, enfin, plus loin, ça se met à descendre..D'abord très technique, prudemment, puis cela s'adoucit un peu, sur sentier en terre entrecoupé de multiples marches en bois inégales. C'est assez usant, mais à chaque volée, je me dis que l'on perd de l'altitude et qu'on se rapproche du but.
MON but! 800m de dénivelé négatif, de nuit, en marchant, c'est long, c'est interminable. Il ne faut pas y penser..Il ne faut penser à rien...Juste avancer... Les lueurs de la ville se rapprochent tout doucement.
Je finis par arriver dans les ruelles, celles du départ, quelques spectateurs qui encouragent... Puis dernière bifurcation, c'est la salle, le ravitaillement complet, le sac d'allègement, la pause.. Définitive??
Il est 01h05, dimanche 14 juillet. J'ai parcouru 75km officiels (en fait 78,2 à mon Garmin), et 4396m de dénivelé, en 17h55'. C'est déjà pas mal, non ?
Céline est là depuis environ 3/4 h, elle s'est déjà alimentée chaud (pâtes), changée, reposée un peu.
Et je redoute son petit mot, que j'avais prévu : "Bon, on est largement dans les temps, ce serait bête de ne pas continuer et tenter le tour complet.."
Ben voyons....
"Non, ma décision est prise, je ne repartirai pas. Tu peux y aller si tu veux, mais sans moi."
Il "reste" 30km et environ 2200m de D+.
De nuit, et avec la fatigue, elle en a pour environ 7 à 8h (à du 4 km/h de moyenne). cela veut dire, pour moi, entre 9 et 10h, à mon rythme de marche fatiguée !! (même si c'est faisable dans le temps imparti..)
Nonnnnnn !!! Je ne tiendrai jamais le coup.. J'abdique !
Je signifierai mon abandon à 01h31.
Avec la hantise de partir seule dans la nuit, mais forte de son mental à toute épreuve, malgré la (les) douleur(s), Céline repartira pour la dernière boucle. Très dure, très technique, très froide. Elle sera "finisher" après un dernier effort d'un peu plus de 7h. Chapeau !! Quel mental !!
Mais je n'ai aucun regret, je n'avais pas l'énergie pour continuer. J'occuperai mon temps à me changer, me reposer un peu, attendre son retour et être présent pour l'accueillir comme il se doit, pour la photo souvenir et la remise de la médaille. Quelle aventure !!
Et nous l'avons échappé belle, car le dimanche soir fut ponctué par les orages.... Et lundi matin, le ciel était bouché.. C'eut été bien pire !!
Résultat : abandon au km78 - 17:58:03
Céline : Finisher en 25:46:37 - 6e/14 V1
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